Cinq ans après la mort du livreur de 42 ans lors d’un contrôle de police, les juges d’instruction viennent d’ordonner le renvoi d’Arnaud B., Michaël P. et Ludovic F. devant le tribunal correctionnel, estimant que leurs « actions conjuguées » ont causé son décès.
La recherche a évolué
Aidez-nous à l’améliorer en répondant à quelques questions
Dans une lettre de cinq pages adressée au magistrat instructeur mi-novembre, les proches de Cédric Chouviat demandent que les quatre policiers ayant participé à l’interpellation qui lui a été fatale, le 3 janvier 2020, soient jugés pour meurtre.
Dans son réquisitoire, le parquet demande un procès pour trois des quatre policiers auteurs de la violente interpellation qui a causé la mort de Cédric Chouviat, en janvier 2020. Mais pour homicide involontaire. Un qualificatif qui laisse la famille de Cédric Chouviat « anéantie ».
Deux membres de la BAC de Stains étaient jugés jeudi 3 octobre, à Bobigny, pour avoir tiré à huit reprises sur une voiture lors d’un refus d’obtempérer, le 16 août 2021. Le conducteur et sa passagère ont échappé de peu à la mort.
En octobre 2020, un membre de la BAC de nuit parisienne avait tiré trois fois sur Olivio Gomes, un conducteur de 28 ans qui redémarrait sa voiture, à Poissy. Son frère Leonel témoigne en vidéo auprès de Mediapart. Le fonctionnaire invoque la légitime défense.
Des milliers de personnes ont défilé samedi 23 septembre dans près de 150 villes de France pour manifester contre le racisme systémique et les violences policières. Reportage à Paris.
Réagissant au limogeage de la préfète d’Indre-et-Loire, Gérald Darmanin a estimé qu’« un représentant de l’État doit être inattaquable et respectable ». Pourtant, le ministre de l’intérieur a lui-même été mis en cause. Il a maintenu ou soutenu des fonctionnaires ou personnalités parfois condamnés.
« Gros bosseur » loué pour ses qualités managériales, Laurent Nuñez dégage une image à l’opposé de Didier Lallement, auquel il s’apprête à succéder à la préfecture de police de Paris. Mais comme lui, il incarne une ligne dure en matière de maintien de l’ordre.
Mercredi 20 juillet, Didier Lallement quitte ses fonctions à la préfecture de police de Paris. Malgré un maintien de l’ordre brutal, émaillé de déclarations parfois mensongères, le préfet a pu, durant trois ans, compter sur le soutien du président de la République.
Percutant la campagne des législatives, le drame de la rue Ordener à Paris a fait remonter à la surface les divergences à gauche sur les questions de sécurité. Le parti d’Olivier Faure a acté qu’il refusait d’employer le terme de « violences policières », jugé trop englobant.