Police Analyse

Didier Lallement, un préfet brutal trop longtemps soutenu par le pouvoir

Mercredi 20 juillet, Didier Lallement quitte ses fonctions à la préfecture de police de Paris. Malgré un maintien de l’ordre brutal, émaillé de déclarations parfois mensongères, le préfet a pu, durant trois ans, compter sur le soutien du président de la République.

Pascale Pascariello

Un maintien de l’ordre violent, des propos méprisants, voire insultants, et des déclarations mensongères : c’est ainsi que pourraient se résumer les trois années passées par Didier Lallement à la tête de la préfecture de police de Paris. À plusieurs reprises, des élu·es de gauche ont réclamé sa démission et son départ a même, quelquefois, été souhaité par des parlementaires de la majorité. Jamais l’exécutif n’y a donné suite. 

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