Premier étranger entré dans la Pléiade de son vivant, le Prix Nobel péruvien, disparu dimanche à 89 ans, laisse une œuvre considérable. Mais ses engagements politiques tardifs, une défense acharnée du néolibéralisme doublée d’un soutien à des régimes d’extrême droite ont déconcerté.
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Investi dimanche 10 décembre, le nouveau président d’extrême droite, largement élu le 19 novembre, a promis un « choc » budgétaire dont il doit encore préciser les contours. Au programme : réduction de l’État à son minimum et privatisations. Sans « alternative ».
À Rio de Janeiro, le 63e sommet du Mercosur s’est terminé sans le grand triomphe voulu par le président brésilien : la signature de l’accord UE-Mercosur. Après l’élection de Milei en Argentine, les tensions entre le Venezuela et le Guyana viennent perturber davantage l’équilibre du continent.
L’Argentin Javier Milei est le dernier avatar d’un mouvement de fond des droites extrêmes « anti-système » qui s’épanouissent dans les failles et insuffisances des démocraties actuelles. Mais les rapprochements avec Donald Trump ou Jair Bolsonaro échouent à saisir la spécificité du phénomène.
Le chef de l’État invite à dîner ce vendredi l’écrivain Mario Vargas Llosa, qui vient d’entrer à l’Académie française. Sur la liste des invités figure l’ami de ce dernier, Juan Carlos Ier, roi émérite d’Espagne, déchu en 2014 et exilé à Abou Dhabi pour ne pas ternir l’image de la monarchie.
Suely Araújo, ancienne responsable de l’agence de protection de l’environnement du Brésil, a participé au gouvernement de transition qui a précédé l’investiture de Lula le 1er janvier. En Amazonie, « il faut générer de l’emploi et des ressources, sans détruire la forêt », explique-t-elle à Mediapart.
Gestion catastrophique de la pandémie de Covid, crise sociale, destruction environnementale et mauvais résultats économiques : le bilan des quatre années de pouvoir de Jair Bolsonaro est calamiteux, mais le bolsonarisme profite pourtant d’un soutien encore fort d’une partie de la population. Explications.
Si Lula rassemble 48,4 % des voix au premier tour, Bolsonaro crée la surprise en dépassant les 43 %. La vigueur de l’extrême droite se retrouve aux élections législatives et des gouverneurs locaux qui se déroulaient aussi dimanche. Le mois de campagne qui reste s’annonce tendu.
Créé par Lula en pleine dictature, le PT, une fois au pouvoir, a malgré tout entretenu des relations cordiales avec l’armée brésilienne. Puis des tensions sont apparues, jusqu’à faire revenir officiers et généraux dans l’arène politique, en faveur de Jair Bolsonaro.
Au Brésil, le monde politique est en ébullition, entre rumeurs de coup de force et anniversaire du coup d’État de 1964. Un remaniement ministériel surprise et des mésententes avec les militaires ont créé une crise profonde au sein du gouvernement de Jair Bolsonaro.