La tension monte entre la direction d'EDF et les salariés des centrales nucléaires. Alors que des mouvements de grève désorganisent la production et la maintenance des sites, EDF a décidé de réquisitionner les salariés grévistes. Ce conflit marque une rupture dans la tradition de l'entreprise publique. Au-delà des revendications salariales, les travailleurs du nucléaire sont inquiets sur l'évolution de leur métier, la montée d'une sous-traitance qui assume 80% des tâches dans les sites. Les appétits financiers qui s'expriment autour du parc nucléaire français les angoissent.
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Ce devrait être un plébiscite. Le 17 juin, EDF lance un grand emprunt national à destination des particuliers. La direction du groupe d'électricité veut faire de cette levée de fonds une opération de communication pour affirmer son statut d'entreprise préférée des Français. Peu de chose pourtant subsiste de l'ancienne entreprise publique. Avec l'accord des responsables politiques, EDF a été démantelé, éclaté en morceaux pour répondre aux impératifs de la concurrence de Bruxelles. «Je ne pensais pas que cela arriverait», constate aujourd'hui l'ancien patron d'EDF, Marcel Boiteux (vidéo). Enquête.
Pour l'Arabie saoudite, peu importe qu’Ahmadinejad obtienne ou non un second mandat. Le régime sunnite wahhabite est condamné à composer avec la puissance militaire et démographique de son rival chiite, jusqu’à pousser son roi à se promener main dans la main avec le président iranien pendant le pèlerinage de La Mecque.
Depuis l'élection de Barack Obama, la position des États-Unis à l'égard de l'Iran et de son programme nucléaire s'assouplit. Il est question de négociations directes et sans «pré-conditions» pour sortir d'années de blocage. La position française, elle, définie au temps de George Bush reste inchangée: Paris campe sur une ligne ferme, jugeant l'attitude américaine empreinte de naïveté. Ce décalage s'explique par la présence d'«idéologues durs» dans l'entourage de Nicolas Sarkozy.
Le sanctuaire étatique du «secret défense», que le pouvoir a toujours utilisé pour entraver l’action des juges, va s’étendre encore avec le projet de loi adopté mardi 9 juin à l’Assemblée nationale. Ce texte renforce considérablement le champ du «secret défense» opposé aux curiosités des juges. Avec une innovation majeure: les magistrats ne pourront plus pénétrer dans un ensemble de «lieux» qui seront «classifiés secret défense» par le premier ministre. «Un immense danger (...) Il y aura immanquablement des dérapages et des abus», a jugé le président UMP de la commission des lois.
La victoire de l'UMP ouvre la voie à Nicolas Sarkozy et François Fillon pour mettre en œuvre des réformes très sensibles. Des économies dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances pour 2010 jusqu'au changement de statut de La Poste, en passant par la baisse du taux du Livret A, le refus de tout coup de pouce au Smic, la réforme de la Sécurité sociale ou celle du code du travail, Mediapart dresse la liste des dossiers à hauts risques.
Barack Obama a prononcé aujourd'hui un des discours les plus attendus de sa jeune administration. Depuis l'université du Caire, en Égypte, il a délivré une «adresse au monde musulman» qui vise à relancer les relations entre les États-Unis, les pays et la population de l'arc islamique. «Je suis venu chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans à travers le monde», a-t-il déclaré, «un cycle de méfiance et de discorde doit s'achever». Il a aussi esquissé ce que sera la nouvelle politique américaine au Proche-Orient. «La situation des Palestiniens est insupportable», a-t-il déclaré, demandant fortement un arrêt des colonies israéliennes en Cisjordanie.
En l'absence de toute explication définitive sur les raisons de la disparition du vol Rio-Paris, lundi 1er juin, chacun avance son explication. Coup de foudre, pot au noir, cumulonimbus: tentative de compréhension des mots employés.
Il y avait mille bonnes raisons pour les gouvernements américain et allemand de préférer le projet de reprise d'Opel par l'équipement canadien Magna plutôt que celui de Fiat. Côté américain, on espère que ce sera une solution transitoire et que le géant de Detroit sera en mesure de reprendre le contrôle de sa filiale européenne. Côté allemand, Berlin pense pouvoir préserver sa base industrielle et ses emplois. L'opération lui permet aussi de renforcer sa coopération avec les Russes. Depuis quelques années, l'Allemagne a changé de priorités: oubliant l'intégration européenne, elle met le cap à l'Est.