Jeudi, le ministre Jean-Yves Le Drian a annoncé son soutien à Emmanuel Macron, le jour même d’un déplacement de Benoît Hamon consacré à la défense. Une nouvelle illustration des risques d’explosion du PS au lendemain de la présidentielle.
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Ce n’est pas le moindre des paradoxes du quinquennat de François Hollande : jusqu’aux dernières semaines avant son départ, le chantre de la « République exemplaire »a été confronté à une série de mises en cause de proches et de ministres, de Jérôme Cahuzac à Bruno Le Roux, qui a démissionné mardi.
Le candidat de La France insoumise et celui du PS sont souvent tombés d’accord. L’ancien ministre, lui, s’adresse clairement aux déçus de François Fillon.
Les trois heures d'un débat inédit entre cinq candidats à la présidentielle n'ont pas donné lieu aux feux d'artifice annoncés. Emmanuel Macron, en se positionnant au centre-droit, et Jean-Luc Mélenchon, en explicitant son programme de rupture, ont donné le rythme.
Le candidat socialiste a réussi son pari : remplir et enflammer Bercy. Devant plus de 20 000 personnes, Hamon a fait appel pendant une heure et demie au peuple de gauche pour sauver sa campagne présidentielle.
Lors de la présentation de son programme présidentiel, le candidat du PS a repris l’essentiel de ses mesures phare de la primaire, comme le revenu universel, la taxe sur les robots ou le 49.3 citoyen, mais en les encadrant. Surtout, il a infléchi son discours en direction des classes populaires et moyennes. « Je suis le candidat de la feuille de paie », a-t-il affirmé.
Le candidat socialiste s’est entouré de nombreux chercheurs dans son équipe de campagne pour contribuer au programme présenté ce jeudi 16 mars. Une rupture de plus avec le quinquennat de François Hollande.
Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, retour sur l'affaire Baupin et sur ce qu'elle a mis en évidence. Avec Lénaïg Bredoux et Mathilde Goanec, journalistes à Mediapart.
Prévue à Lyon puis rapatriée à Paris après l'oukase municipal (lire notre billet), notre émission vidéo hebdomadaire et en accès libre questionne ce jeudi soir l’évolution de nos institutions. En première partie, de 20h00 à 20h30, retour sur l'affaire Baupin, les violences faites aux femmes et la journée du 8 mars. Et pour finir, carte blanche au vidéaste Usul.
Le candidat du PS est lâché par une partie de l’aile droite, tentée par Emmanuel Macron. Dernière défection en date : celle de Bertrand Delanoë, l’ancien maire de Paris. Son équipe veut croire que cela profitera à Hamon en clarifiant les lignes à gauche. Mais sa campagne reste bien inaudible.