Le procès du principal volet du “casse du siècle”, la fraude au CO2, s’ouvre ce lundi 2 mai devant le tribunal de Paris. Mais derrière ce dossier hors normes se cache aussi l’histoire d’une affaire d'État sous l’autorité des ministres Éric Woerth et Christine Lagarde. Révélations.
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Des policiers entretiennent d’étonnants liens de proximité avec des figures de la mafia du CO2, acteurs de la plus grande escroquerie connue en France, dont les noms sont par ailleurs cités dans diverses affaires d’assassinats impunis. Les faits apparaissent en marge de plusieurs procédures. Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement intérieur, a été entendu comme témoin dans l'une d'elles. Révélations.
Le premier ministre israélien l'avait juré : il n'a jamais profité des faveurs de l’escroc présumé Arnaud Mimran, acteur clé selon la justice de la plus grande escroquerie que la France ait jamais connue, la fraude aux quotas carbone, par ailleurs mis en examen dans une sordide affaire d'enlèvement et de séquestration. Une enquête conjointe de Mediapart et du quotidien israélien Haaretz démontre le contraire. Révélations.
Il est considéré comme l'un des organisateurs du casse du siècle : la fraude aux quotas de CO2. Son nom est également cité dans plusieurs affaires de meurtres non résolues. Il est par ailleurs soupçonné d'avoir fait enlever un riche financier suisse. Son nom ? Arnaud Mimran. Son réseau d'influence ? Étourdissant.
Amar Azzoug, Samy Souied, Claude Dray, Albert Taieb... Ces quatre hommes ont deux points communs : ils ont été assassinés et sont liés au magot ou à des acteurs de l’escroquerie aux quotas de CO2, qui a coûté 1,6 milliard d’euros à l’État français. Leurs morts dessinent le visage d’une nouvelle mafia française face à laquelle juges et policiers sont démunis. Révélations.