L’idée d’une primaire des gauches pour désigner un candidat unique à la présidentielle fait son chemin. Ses partisans se retrouvent ce mercredi à Paris. Mais il n'y a pas unanimité et, sur le fond, tout reste à régler.
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L’ancienne ministre de la justice, à peine partie du gouvernement, publie une adresse aux nouvelles générations à propos du terrorisme et de la déchéance de nationalité. Une attaque en règle contre le projet porté par Hollande et Valls.
En plein débat sur la réforme constitutionnelle, la démission de Christiane Taubira, remplacée par un proche de Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas, signe l’ultime rétrécissement politique du gouvernement, sur la ligne libérale et sécuritaire voulue par François Hollande.
Député socialiste du Finistère, proche de Valls, Jean-Jacques Urvoas remplace Christiane Taubira au ministère de la justice. Ce spécialiste des questions de sécurité s'était distingué par son soutien sans condition à la loi renseignement.
L'Élysée a annoncé mercredi 27 janvier le départ du gouvernement de Christiane Taubira et son remplacement par le député socialiste Jean-Jacques Urvoas. L'ex-garde des Sceaux avait fait connaître son opposition à l'extension de la déchéance de nationalité. Ce départ intervient alors que débute l'examen parlementaire de la révision de la Constitution.
À la veille du débat parlementaire sur la réforme constitutionnelle voulue par François Hollande, les socialistes étaient toujours en conclave ce mardi soir pour chercher un compromis sur la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme. Une mesure décidée en urgence après les attentats.
Un projet de loi sera présenté le 3 février en conseil des ministres pour prolonger l'état d'urgence pour une nouvelle période de trois mois, soit jusqu'au 26 mai. De leur côté, les opposants à l'« état d’urgence permanent » s'organisent. Une journée d'action est prévue le 30 janvier, avant une nouvelle manifestation symbolique le 3 février.
Un colloque réunit, ce week-end à Paris, Jean-Luc Mélenchon et d'autres représentants des gauches européennes en rupture avec la social-démocratie et ne se satisfaisant pas de l'issue grecque. Avec l'objectif, pour le héraut du Front de gauche, d'être aussi fructueux que les sommets de São Paulo, ayant contribué au réveil des gauches latino-américaines. Yanis Varoufakis, lui, a déclaré forfait.
Lors d'un débat devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, le Premier ministre Manuel Valls s'en est pris au président de l'Observatoire de la laïcité, l'ancien ministre Jean-Louis Bianco. Ce dernier lui a répondu vertement. François Hollande est sommé de se prononcer sur ce débat qui divise la gauche.
D'une petite phrase, le premier ministre a provoqué un incident diplomatique avec le Gabon d'Ali Bongo. Matignon a aussitôt tenté d'aplanir le différend avec, à la manœuvre, Ibrahima Diawadoh N’Jim, l'officieux conseiller Afrique de Manuel Valls. Celui-ci est de plus en plus intéressé par le continent où il compte de nombreux relais. Dernier volet de notre série sur la politique africaine de la France.