Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a expliqué, dimanche 30 août, que le gouvernement n’est pas une « instance de débat » et que, désormais, « il faut la fermer et redresser la France ».
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Manuel Valls et François Hollande entendent «clarifier» la ligne du gouvernement. Mais ce «coup de force» qui fait éclater au grand jour la fracture au sein de la majorité annonce des lendemains difficiles pour le pouvoir socialiste.
La réponse ne s'est pas fait attendre. François Hollande a demandé lundi matin à Manuel Valls de former un nouveau gouvernement. L'annonce intervient au lendemain des discours d'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon qui ont demandé une autre politique économique.
En s'exprimant longuement dans Le Monde, le chef de l'État espère prendre de court tous ceux qui s'apprêtent à critiquer sa politique à la rentrée. Mais plutôt que donner le tempo de l'année à venir, le président dévoile surtout les faiblesses de son agenda, au risque de mécontenter un peu plus.
Que faire face au chômage et à la déflation ? Le gouvernement a choisi de clore tout débat. Pourtant, l’échec des politiques d’austérité en Europe est patent. La politique d’argent facile, menée par les États-Unis, est en train d’aboutir à la même impasse. Alors que l’économie européenne s’enfonce, il est urgent de poser toutes les questions et de rouvrir le débat avec la société.
Dans un entretien au Journal du dimanche, Manuel Valls défend les choix économiques de François Hollande en estimant qu'il faut « dire la vérité aux Français ».
La police française est-elle particulièrement corrompue ? Selon la chef de l'IGPN, la police des polices « diligente moins de 15 affaires » concernant des vols de scellés par an « et il s'agit de scellés de stupéfiants dans seulement un quart des cas ».
Depuis plus d'un mois, Arnaud Montebourg multiplie les fuites et les indiscrétions autour d'un rapport de l'Inspection des finances, qui accable certaines professions réglementées. Pour permettre un débat serein, Mediapart publie ce document dans sa version intégrale.
Mediapart dévoile les comptes 2013 de l’UMP, qui révèlent le montant astronomique de ses seules dettes bancaires : 76,2 millions d’euros. Jean-François Copé ne s’est pourtant pas privé de faire payer par le parti 24 000 euros de billets d’avion à son épouse l'an dernier.