Donald Trump, qui avait promis d’être le président de la paix, a fait larguer quatorze bombes de 13 tonnes sur l’Iran et promis une « tragédie » si ses dirigeants ne capitulaient pas. Il assure, contre toute évidence, qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle guerre.
Notre podcast culturel est consacré à « Artemisia », au musée Jacquemart-André, à « Banlieues chéries », que propose la Cité de l’immigration, et à « Disco. I’m coming out », à la Philharmonie de Paris.
Le groupe présidé par Gabriel Attal a déserté depuis des mois les bancs de l’Assemblée nationale. « Les macronistes sont dans un bain d’acide, c’est une autre forme de dissolution », moque l’un de leurs anciens collègues.
Des députés demandent un changement de méthode d’évaluation du risque lié aux tirs français dans le Pacifique entre 1966 et 1996. Sur les 13 000 personnes malades ou décédées, seules 1 200 ont été reconnues comme victimes.
Artisane de la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen, Caroline Parmentier a publié pendant trente ans des écrits racistes, antisémites et homophobes. Sur Facebook, elle affichait aussi ouvertement son soutien au maréchal Pétain en 2018, a découvert Mediapart. L’embarras gagne le Rassemblement national.
Alors que les inquiétudes montent sur la situation au Proche-Orient, le débat s’est envenimé au Palais-Bourbon. Le ministre des affaires étrangères a reproché à La France insoumise, qui réclame le respect du droit international, de se faire « l’avocate du régime iranien ».
La guerre déclarée à l’Iran par Benyamin Nétanyahou a tout changé pour la diplomatie française. La conférence de New York a été reportée et la reconnaissance de l’État de Palestine paraît loin. Paris est revenu au premier rang des soutiens à Israël.
Notre podcast culturel débat de « Romancero Queer » signé Virginie Despentes, de la nouvelle pièce de Christoph Marthaler, « Le Sommet », et de la rétrospective du plasticien et metteur en scène Mohamed El Khatib.
À Nancy, où Olivier Faure tente d’unir les socialistes après une élection interne serrée et peu suivie, les militants conviennent des ravages des querelles qui les divisent. Ancienne et nouvelle génération disent leurs aspirations et leurs frustrations, sur fond d’inquiétude primordiale sur la montée de l’extrême droite.
Une myriade de multinationales écocidaires sponsorisent et organisent de nombreux évènements dans l’espace ouvert au grand public de la conférence des Nations unies sur l’océan. Ce lieu de sensibilisation sur la protection des mers, situé au palais des expositions de la ville, a été financé à 90 % par des mécènes privés.
Ces dernières années, un peu partout en France, les trafiquants de drogue se lancent aussi dans l’exploitation sexuelle. Une interconnexion qui inquiète la justice, et dont les jeunes femmes sont les premières victimes.
L’Ofpra doit désormais vérifier que chaque demandeur d’asile ne représente pas un danger, au point que des agents ont le sentiment de « faire la police ». À l’heure où un nouveau patron prend la tête de l’office, Mediapart dévoile ce phénomène, qui s’inscrit dans l’ambiance politique du moment.
Le haut fonctionnaire chargé de contrôler un des opérateurs des Jeux de Paris 2024 avait vendu des prestations auprès de ce même établissement. Il a été condamné à l’issue d’une procédure de « plaider-coupable ».
Le parti de Marine Le Pen a invité ses amis européens, dont le premier ministre hongrois Viktor Orbán, pour célébrer l’anniversaire des élections européennes. L’occasion de mener un meeting aussi champêtre que radical, où la théorie complotiste du « grand remplacement » a été omniprésente.
La troisième conférence onusienne sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin. Une centaine de chefs d’État et de gouvernement devront s’atteler à la protection des océans à l’heure du chaos climatique, au risque de transformer ce rendez-vous diplomatique en « sommet du greenwashing ».