Les députés ont rejeté la partie recettes du projet de budget 2026 en commission des finances. Malgré des amendements votés taxant les grands groupes, le texte reste trop austéritaire pour la gauche. À ce stade, tout porte à croire que le gouvernement passera par voie d’ordonnances.
L’État dépense plus de 700 000 euros par an pour financer le cabinet, les locaux et divers frais professionnels de l’ancien président. Plusieurs députés s’interrogent sur cette situation inédite : avant même d’être incarcéré mardi, Nicolas Sarkozy avait déjà été définitivement condamné.
Emmanuel Macron et Gérald Darmanin au chevet du condamné, les groupes Accor et Lagardère en soutien, des télévisions qui occultent largement la gravité des faits : l’incarcération de Nicolas Sarkozy révèle, comme jamais, la panique d’un petit monde puissant qui désire ni plus ni moins que le retour des privilèges.
Sébastien Lecornu vient de renommer à son cabinet Olivier Brandouy, ancien recteur dont le CV est entaché par la gestion calamiteuse, courant 2023, d’une affaire de violences sexuelles. Pour se justifier, ce haut fonctionnaire s’arrange avec les faits.
Sur le papier, les indicateurs macroéconomiques sont flatteurs pour le président Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat le 25 octobre. Mais l’expérience des Ivoiriens, qui subissent une précarité et des inégalités massives, contredit le discours d’autosatisfaction du pouvoir.
Notre podcast culturel évoque « Et jamais nous ne serons séparés », mis en scène par Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou, « La Distance », la nouvelle pièce de Tiago Rodrigues, et « Voir clair avec Monique Wittig », première mise en scène d’Adèle Haenel.
Arguant d’une « victoire » sur la suspension de la réforme des retraites, le PS a sauvé le gouvernement Lecornu de la censure, jeudi 16 octobre. L’extrême droite a repris son refrain anti-système. La gauche, elle, sort de cet épisode en mille morceaux.
Les numéros deux des partis Horizons et Les Républicains ont appelé à censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu, accusé de « capitulation » face au Parti socialiste. À l’Assemblée nationale, la révolte est plus discrète : la droite s’y montre plutôt soulagée d’avoir évité une dissolution.
Le premier ministre a recueilli les applaudissements du Parti socialiste en annonçant, lors de sa déclaration de politique générale, que la réforme tant décriée serait suspendue jusqu’à la présidentielle. À l’Assemblée nationale, le soulagement l’a emporté du PS à la droite Les Républicains : la voie de la non-censure est désormais ouverte.
Une enquête sur les dérives de policiers marseillais au cours d’une opération de lutte contre les stupéfiants a révélé de nombreux manquements de leur hiérarchie, jusqu’au siège de Nanterre.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été respectée. Vingt otages israéliens vivants et quatre corps ont été rapatriés lundi 13 octobre de la bande de Gaza vers Israël. En échange, 1 968 prisonniers palestiniens ont été libérés, dont au moins 154 ont été forcés à l’exil.
Deux élèves de seconde d’un lycée agricole de Sainte-Gemme-la-Plaine, en Vendée, ont subi les pressions d’un groupe de terminales pendant des semaines, qui ont abouti à des violences physiques, filmées. Quatre jeunes sont convoqués en conseil de discipline, y compris les victimes des provocations racistes. Leurs familles ont déposé plainte.
Notre podcast culturel revient sur « Une bataille après l’autre » de Paul Thomas Anderson, la Palme d’or 2025 décernée à l’Iranien Jafar Panahi pour « Un simple accident » et enfin le « Dracula » du Roumain Radu Jude.
Le mouvement palestinien et l’État hébreu se sont mis d’accord jeudi 9 octobre sur la première phase d’un accord. Il devrait permettre un cessez-le-feu à Gaza, la libération de tous les otages israéliens et de prisonniers palestiniens. La fin de la guerre, elle, est encore floue.
En pleine crise, Sébastien Lecornu présente le dossier calédonien comme une des « deux urgences » à régler, avec le budget. Une « instrumentalisation » qui inquiète les indépendantistes, déjà échaudés par les méthodes de l’ex-ministre des outre-mer.