Dans un discours aux tonalités sombres prononcé à la Sorbonne, le président français a dramatisé le moment : « Notre Europe peut mourir. » Face aux guerres en cours et à la concurrence de la Chine et des États-Unis, il a plaidé pour « des changements de paradigme ».
L’ancienne « spécialiste de l’agriculture » du RN est soupçonnée d’avoir détourné 57 000 euros des caisses d’une fédération de la FNSEA. Mais, à quelques semaines des élections européennes, l’élue Maxette Pirbakas ne répond pas aux convocations de la justice.
L’assistant d’un eurodéputé du parti d’extrême droite allemand AfD a été arrêté. Il est soupçonné d’espionnage, au cœur du Parlement européen, au profit de Pékin.
L’écrivain antifasciste Antonio Scurati a été déprogrammé d’une émission sur la télévision publique italienne. Un épisode de plus d’une guerre pour le contrôle des médias menée par l’extrême droite transalpine depuis l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni.
Le thème est en passe de dominer la campagne européenne : l’union des capitaux est présentée comme le seul outil susceptible de contrer le grand décrochage de la zone euro par rapport aux États-Unis. Ce concept flou donne une fois de plus l’impression que des dirigeants avancent masqués pour au final priver les États d’autonomie fiscale et budgétaire.
Devant le tribunal judiciaire de Marseille, l’élu d’extrême droite a dû répondre de l’entrée de son fils, en 2015, dans les effectifs de sa mairie de secteur alors qu’il était à la tête des XIIIe et XIVe arrondissements. Il lui est reproché d’être intervenu pour ce recrutement auprès de la mairie centrale.
Incapable de trouver une sortie de crise à Gaza, le premier ministre israélien ira-t-il jusqu’à exposer le Proche-Orient à une nouvelle guerre plutôt que de laisser à d’autres la tâche d’assurer la sécurité et l’avenir d’Israël par la négociation avec ses voisins ?
Les alliés traditionnels d’Israël ont resserré les rangs autour de l’État hébreu pendant l’attaque iranienne. Rien n’indique cependant qu’ils soient prêts à l’appuyer en cas de réplique.
Face à la menace d’un conflit ouvert entre Israël et l’Iran, les spécialistes des marchés de l’énergie excluent le recours à l’arme pétrolière comme en 1973. Mais cela n’évacue pas le risque d’un choc pétrolier, malgré tout. L’Europe serait alors à nouveau en première ligne.
Considérant devoir sauver la face après l’attaque de son consulat à Damas, le 1er avril, la République islamique d’Iran a mené ses frappes sur Israël en cherchant à éviter un embrasement régional. L’événement est cependant historique et un cap a été franchi : la guerre de l’ombre pourrait devenir une guerre ouverte.