Défaite aux élections législatives, la droite traditionnelle sort étonnamment gagnante de la crise politique. Après avoir juré qu’ils ne scelleraient pas de coalition, les cadres du parti se battent pour être nommés par Michel Barnier. Tout en sachant que la mission politique s’annonce ardue, sinon impossible.
Mediapart a pu consulter le projet de statuts de la nouvelle autorité de sûreté nucléaire : le service dédié au dialogue avec la société civile est dorénavant intégré à la direction de la communication, attisant le soupçon d’une reprise en main politique.
Après une campagne législative compliquée, les interrogations ont redoublé en interne sur la stratégie et les méthodes du mouvement mélenchoniste. En cette rentrée politique des plus incertaines, certains députés attendent un aggiornamento.
Les deux candidats à l’élection présidentielle s’affrontent pour la première fois dans un débat télévisé, mardi 10 septembre. Il resterait moins de 5 % de l’électorat à convaincre : les autres ont déjà fait leur choix. La bataille s’annonce serrée.
Un ancien directeur d’internat du lycée catholique parisien a été condamné à un an de prison avec sursis lundi pour violences volontaires après la plainte de six anciens élèves. Propos homophobes, insultes et coups sur les élèves. Pour le prévenu, « c’était simplement le règlement de l’établissement ».
L’arrêt intempestif de l’EPR de Flamanville la semaine passée, quelques heures après son démarrage en grande pompe, pourrait en annoncer d’autres tant ce réacteur est marqué par les anomalies et défauts de fabrication. Les réactions nucléaires ont pu reprendre samedi matin. Mais pour combien de temps ?
L’ancien commissaire européen, issu du parti Les Républicains, a été nommé premier ministre au terme de nombreux jours de discussions avec la droite et l’extrême droite. Une décision qui vient piétiner les messages des urnes, sans rien régler d’une situation dont le président de la République demeure le seul responsable.
L’ancien patron du PS a été reconnu mercredi coupable de détournements de fonds publics. Il se servait de l’argent censé couvrir ses frais de député pour un usage personnel : voyages, abonnement à Canal+, amendes... C’est la troisième condamnation de sa vie pour atteinte à la probité.
Informations financières dissimulées, budget d’austérité préétabli, nomination du futur gouvernement retardée… : le gouvernement démissionnaire fait tout pour imposer ses vues sur le futur budget 2025. Quand bien même il devrait, en théorie, ne plus être aux manettes.
La mobilisation populaire pour un accord de cessez-le-feu avec le Hamas a trouvé un nouveau souffle après la découverte des corps de six otages tués dans la bande de Gaza. Benyamin Nétanyahou ne semble cependant pas décidé à infléchir son intransigeance.