Le candidat du Nouveau Front populaire devra faire le plein de voix pour gagner face au RN, dominant dans l’Aude, et à une partie du PS qui soutient une candidature dissidente. Mais l’accueil est bon dans les quartiers populaires d’une ville où la situation politique est très polarisée.
L’alliance de la gauche et des écologistes doit réfléchir à l’élargissement de son électorat au-delà de son propre camp pour l’emporter aux législatives. Malgré le débat vicié sur l’antisémitisme et la mise en équivalence avec le Rassemblement national, ses artisans sont à pied d’œuvre.
L’offensive sur le caractère « irréaliste » ou « impossible » des financements des programmes est un piège conservateur qui tente de réduire la politique à des choix comptables et d’écarter toute remise en cause de l’ordre existant. Mais l’heure oblige à fixer des priorités en dehors des cadres financiers.
La guerre en Ukraine a renforcé les liens entre la Corée du Nord et la Russie, deux pays soumis à des sanctions internationales. En visite à Pyongyang, le président russe a signé un partenariat stratégique global avec Kim Jong-un, suscitant l’inquiétude occidentale.
Administrateur des Jeux de Paris 2024, l’ancien ministre chiraquien Guy Drut a apporté son soutien à l’extrême droite pour les prochaines législatives, et dit craindre une « menace fasciste de gauche ».
Pendant une semaine, Éric Ciotti s’est démené pour trouver des candidats à investir sous la double bannière RN-LR. Alors que le parti de Jordan Bardella a recasé ses éternelles personnalités problématiques, lui n’a eu d’autre choix que de recycler d’anciens députés LR, quelques figures de CNews et une poignée de zemmouristes.
À deux semaines des élections législatives anticipées, la majorité s’attend au pire. Pris en étau par le duel entre l’union de la gauche et l’extrême droite, les candidats macronistes s’attachent à limiter la casse… en se tenant le plus loin possible d’Emmanuel Macron.
En trois jours, la formation d’extrême droite, minée depuis des mois par des dissensions internes, a achevé de se déchirer sur la question des alliances avec le Rassemblement national. La moitié du bureau politique, dont Marion Maréchal, a été exclue par les fidèles d’Éric Zemmour.
Trois jours après la dissolution, les réunions et autres AG se multiplient et débordent de nouvelles recrues. Mais dans l’attente des investitures et du programme commun, toujours en négociation, tout le monde avance dans le noir.
Le président du parti Les Républicains a annoncé mardi sa volonté de sceller un accord de coalition avec le Rassemblement national en vue des élections législatives du 30 juin. Une annonce qui a stupéfié son camp, où les appels à la démission se multiplient.