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  • « C’est un carnage » : scènes de dévastation à Mayotte après le passage du cyclone Chido

    Vue des environs de Mamoudzou, la capitale de Mayotte. © KWEZI / AFP

    Le cyclone Chido, qui a déferlé sur Mayotte samedi, a causé d’immenses dégâts et entièrement détruit les nombreux bidonvilles que compte l’archipel, département français le plus pauvre. Le cyclone a fait « certainement plusieurs centaines » de victimes, « voire quelques milliers », redoute le préfet. 

  • Condamné pour son maillot « anti juif » : « Il a fait traverser l’antisémitisme dans Paris »

    Le maillot que portait Mehmed D. le 21 octobre 2024 à Paris © Capture d'écran X

    L’homme qui s’était promené avec un tee-shirt floqué « anti juif » à Paris a été condamné à six mois de prison avec sursis, pour provocation publique à la haine en raison de l’ethnie, la race ou la religion. Il a plaidé des « problèmes psychiatriques », ce qui n’a pas convaincu le tribunal.

  • Un dossier fiscal classifié « secret-défense » : la folle demande visant à protéger Bernard Arnault

    Bruno Le Maire, Emmanuel Macron et Bernard Arnault. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart avec AFP

    À l’été 2022, Bernard Arnault panique à l’idée qu’un député LFI arrive à la tête de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Des représentants du patron de LVMH demandent alors à faire classifier son dossier fiscal personnel. L’administration a résisté à cette demande extraordinaire.

  • Après 40 ans de lutte, les revendications des peuples autochtones de Guyane restent entières

    Un homme lève un drapeau lors de la Journée internationale des peuples autochtones de Guyane, le 9 août 2018 à Cayenne. © Photo Jody Amiet / AFP

    Les 8 et 9 décembre 1984, un rassemblement amérindien se tenait au village kali’na d’Awala, à l’ouest de la Guyane. Ce fut l’acte fondateur du militantisme autochtone guyanais. Le discours politique prononcé par Félix Tiouka est devenu un texte fondamental pour les luttes autochtones en Guyane.

  • « C’est comme un rêve » : les Syriens vivent leur premier jour sans Assad

    De la fumée s'élève au centre ville alors qu’une famille arrive pour célébrer la chute du régime syrien, à Damas, le 8 décembre 2024. © Photo Ugur Yildirim / Dia Photo via AP / Sipa

    Dans Damas à peine débarrassée du régime sanguinaire de Bachar al-Assad, les tirs de joie ne s’arrêtent jamais, et la priorité des Syriens est de retrouver leurs proches disparus ou emprisonnés. À la prison lugubre de Saidnaya, des voix se font entendre, venant de cellules non encore libérées…

  • Avec la chute de Bachar al-Assad, celle d’un régime de répression et de prédation

    Un combattant rebelle marche sur un portrait déchiré de Bachar al-Assad à Hama, le 6 décembre 2024. © Photo Mohammed Al-Rifai / AFP

    Le 8 décembre 2024 restera dans l’histoire de la Syrie : le despote Bachar al-Assad, fils du tyran Hafez al-Assad, a dû quitter précipitamment le pays que le régime des deux hommes a dépecé et martyrisé pendant 54 ans.

  • Le juge administratif enjoint au ministère de la justice d’être plus transparent

    Didier Migaud et Eric Dupond-Moretti lors de la cérémonie de passation de pouvoirs au ministère de la Justice à Paris, le 23 septembre 2024. © Photo Dimitar Dilkoff / AFP

    Dans un jugement rendu jeudi, le tribunal administratif de Paris ordonne à la Place Vendôme de communiquer des rapports d’inspection que lui réclame depuis plus de deux ans le Syndicat de la magistrature. Au grand dam de l’ex-garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti.

  • Le présidentialisme, de crise en crise, jusqu’au chaos

    Emmanuel Macron lors du Forum des affaires à Riyad (Arabie Saoudite) le 3 décembre 2024. © Photo Jeanne Accorsini / Sipa

    On savait depuis longtemps que les institutions françaises, organisant « l’exercice solitaire du pouvoir », étaient dangereuses. Avec un président toxique, imprévisible ou méprisant, elles le sont plus encore, et entraînent le pays vers le chaos.

  • En Irlande, les législatives confirment une surprenante stabilité politique

    Malgré une crise du logement intense, les principaux partis de la coalition de droite sortante ont été reconduits lors des législatives anticipées. De son côté, le Sinn Féin, le parti souverainiste de gauche, a réalisé une performance mitigée, fragilisé par des scandales à répétition.

  • Après la chute de Carlos Tavares, la famille Agnelli reprend la main sur Stellantis

    Carlos Tavares (au centre) et John Elkann (à droite) discutent avec Michael Shu, directeur général de BYD Europe (de dos), lors du Mondial de l'automobile en 2022, à Paris. © Photo Eric Tschaen / REA

    Après de longues hésitations, le conseil d’administration du géant de l’automobile a décidé de pousser son directeur général vers la sortie. Il paie une stratégie court-termiste erronée, ses mauvais résultats et ses méthodes managériales brutales.