La présidente sortante l’a emporté face à Alexandr Stoianoglo, ex-procureur, soutenu par les socialistes prorusses. Le scrutin a été marqué par une forte mobilisation de la diaspora en faveur de Maia Sandu.
Lors de sa réélection en 2022, le gouverneur DeSantis avait lancé : « La Floride est l’endroit où le woke va mourir ! » Deux ans après, il a multiplié les lois pour restreindre la liberté d’expression sur les campus. Et mis au pas l’une des rares universités publiques réputées pour son ouverture.
La vice-présidente n’a pas fait de l’économie le cœur de sa campagne, malgré les préoccupations des électeurs. Elle a néanmoins organisé un recentrage de son programme en espérant prendre des voix modérées à Donald Trump.
Tout en affirmant vouloir préserver les actifs stratégiques du groupe français Atos, le ministère des armées a choisi un concurrent états-unien afin de développer un ordinateur « supercalculateur » pour les systèmes militaires. Ce choix provoque une fronde parmi les acteurs de la défense.
La régie publicitaire Mediatransports annonce avoir refusé de participer à la promotion du livre du président du RN au nom de la neutralité politique. Elle diffuse pourtant actuellement des publicités pour plusieurs auteurs d’extrême droite.
Gérard Depardieu sera jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes. Lors de son audition en avril, dont Mediapart a pris connaissance, l’acteur a contesté en bloc les faits, mais il a souffert de nombreux trous de mémoire.
Le tribunal judiciaire de Paris a prononcé jeudi des peines de prison et de fortes amendes contre l’ex-préfet sarkozyste Alain Gardère, des élus franciliens et des patrons du BTP jugés dans une vaste affaire de corruption. Deux maires de Seine-et-Marne vont perdre leur mandat.
Les débats parlementaires sur la taxation des plus hauts revenus ont vu le gouvernement et les macronistes tout faire pour défendre une imposition a minima et temporaire des plus riches. Mais ils ont été mis en minorité par les oppositions à l’Assemblée nationale.
L’examen du projet de loi de finances a commencé lundi 21 octobre à l’Assemblée. Son issue paraît écrite : le gouvernement va le faire adopter par 49-3, faute de majorité. Mal à l’aise avec son propre budget, la coalition au pouvoir a été mise en minorité plusieurs fois en commission.
Menacé par une fronde politique, l’exécutif s’emploie à déminer le dossier Sanofi. Sa branche Opella va bien être vendue au groupe américain CD&R, mais la Banque publique d’investissement entrera au capital pour représenter l’intérêt général. Un simple affichage politique.