Nigel Farage, qui a pris les rênes du parti Reform UK et se veut la surprise des élections législatives anticipées du 4 juillet, est candidat dans la ville balnéaire de Clacton-on-Sea. Mais il est rattrapé par les propos racistes et homophobes de ses militants.
Les dirigeants des 27 sont tombés d’accord jeudi pour reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, et ont élu le Portugais António Costa à la tête du Conseil. Mais l’abstention de Giorgia Meloni pourrait compliquer la validation de von der Leyen par le Parlement.
Une journaliste du site italien Fanpage s’est infiltrée au sein du mouvement de jeunesse de la première ministre Giorgia Meloni. Son enquête vidéo montre le vrai visage de ces jeunes : derrière une façade respectable, la Gioventù nazionale célèbre le fascisme.
Un sommet européen s’ouvre jeudi soir à Bruxelles, à trois jours du premier tour des législatives françaises. Dans la capitale belge, le scénario d’une majorité absolue pour l’extrême droite, dans un des pays fondateurs de l’UE, suscite de vives inquiétudes.
Dans le nord-est de la nation celte, Aberdeen, libre et prospère, apparaît en oasis d’accueil et de tolérance dans une Europe gangrénée par le refus d’autrui. Avec un chassé-croisé entre travaillistes dérivant à droite et nationalistes encore ancrés à gauche.
Evan Gershkovich, 32 ans, journaliste au « Wall Street Journal », est accusé d’espionnage dans l’Oural au profit de la CIA. Des accusations jamais étayées par les autorités russes. Il est enfermé depuis 15 mois. Son procès démarre mercredi 26 juin.
L’incendie de ce bâtiment des quartiers populaires de Londres a fait 72 morts en 2017 et a révélé de nombreux dysfonctionnements de l’État britannique. Mais aucun des partis en lice aux législatives du 4 juillet n’a tiré les leçons de la catastrophe, regrette le journaliste Peter Apps, auteur d’un essai de référence sur ce drame.
La circonscription de Bishop Auckland (comté de Durham) va sans doute mettre fin à l’interlude conservateur. Mais le frileux Keir Starmer et son parti travailliste enrégimenté ne suscitent guère l’enthousiasme, tandis que l’extrême droite a le vent en poupe.
Malgré une gestion calamiteuse des finances publiques, il restait une force dans le pays : la stabilité de ses institutions. En provoquant des élections législatives anticipées, le chef de l’État a détruit en une semaine la position de la France sur les marchés et en Europe.
Le chancelier social-démocrate et ses alliés écologistes et libéraux n’ont même pas convaincu un tiers des électeurs. Mais malgré la progression des conservateurs, de l’extrême droite et du parti de Sahra Wagenknecht, pas question de déclencher de nouvelles élections comme en France.
Le groupe des Verts perd de nombreux élus au Parlement européen. C’est en Allemagne que la déconfiture est la plus marquée, tandis que les écologistes remportent les élections aux Pays-Bas et au Danemark.
C’est l’une des surprises du scrutin d’hier : un ancien proche d’Orbán, qui s’est lancé dans la compétition électorale il y a trois mois, a remporté près de 30 % des voix. Si le Fidesz reste en tête en Hongrie, il ne peut plus revendiquer l’hégémonie.
Le FPÖ, parti d’extrême droite autrichien, est pour la première fois arrivé en tête d’un scrutin national avec 25,7 % des voix lors de ces élections européennes. Une victoire due à son discours anti-élites et à la faiblesse des partis traditionnels.
Avec son collectif La fête est finie, l’agitateur d’extrême droite Alvise Pérez a obtenu dimanche près de 5 % des voix en Espagne. Son discours de haine contre les politiques, les journalistes et le « système » séduit un électorat masculin autrefois tenté par Vox.
Les extrêmes droites ont progressé presque partout en Europe, mais pas de manière uniforme. Avec Emmanuel Macron, l’Allemand Olaf Scholz est l’autre grand perdant du scrutin européen. Ursula von der Leyen, elle, semble bien placée pour rempiler à la tête de la Commission. Les partis écolos sont en net repli.
Auparavant rassemblés sous l’organisation Agenda Europe, née en même temps que La Manif pour tous, les mouvements antichoix se multiplient en Europe. Dans la ligne de mire de cette galaxie chrétienne conservatrice, le droit à l’avortement et les personnes LGBT+.