La droite a adopté jeudi au Parlement européen une résolution sur le Venezuela coécrite avec des groupes d’extrême droite, mettant en minorité gauches et libéraux. Une première pour le mandat qui s’ouvre, révélatrice de l’effritement du « cordon sanitaire ».
Le constat dressé par Mario Draghi fait l’unanimité : l’économie européenne fait face à un « risque existentiel ». Mais les remèdes proposés obéissent au même logiciel que dans le passé. La justice climatique et la justice sociale sont totalement oubliées.
Ursula von der Leyen a dévoilé mardi 17 septembre les contours de sa prochaine Commission, avec quatorze postes pour la droite du Parti populaire européen. Le candidat d’extrême droite de Giorgia Meloni décrocherait une vice-présidence. Les sociaux-démocrates seraient les grands perdants.
Thierry Breton a annoncé lundi son retrait de la Commission, sur fond de vives tensions avec la présidente Ursula von der Leyen. Il avait été reconduit fin juin par Emmanuel Macron, qui a fini par le lâcher à la fin de l’été. La désignation de Stéphane Séjourné pour le remplacer va braquer un peu plus les partisans de la parité au sein du futur exécutif.
Les rumeurs sur l’octroi d’une vice-présidence de la future Commission à un proche de Giorgia Meloni inquiètent les gauches à Bruxelles. Ursula von der Leyen a reporté ses annonces pour calmer le jeu. Mais le risque d’une alliance des droites et des extrêmes droites ressurgit.
Volkswagen envisage de fermer, pour la première fois de son histoire, une ou deux usines en Allemagne. Le signe que les grands groupes ne parviennent pas à se réinventer face à l’ampleur de la crise structurelle que traverse le secteur manufacturier outre-Rhin.
Dans un carnet trouvé sur une position militaire dans la région de Koursk, en Russie, un jeune soldat raconte son quotidien à la frontière avec l’Ukraine, loin des tranchées du Donbass. L’ennui, ses proches qui lui manquent, les combats qui se rapprochent… Un témoignage brut et rare.
La suppression partielle d’une subvention énergétique versée aux retraités vient de donner lieu à une première bataille à fronts renversés aux Communes. Le Labour défend l’orthodoxie budgétaire et les Tories une politique sociale. Premier état des lieux.
Le chef de l’État ukrainien a largement remanié son exécutif, une poignée de fidèles dont il attend « une nouvelle énergie » et des « résultats tangibles ». Le populaire ministre des affaires étrangères Dmytro Kuleba fait partie des partants.
Michel Barnier a longtemps été vu comme un négociateur hors pair à Bruxelles, de la régulation financière au Brexit. Mais ses sorties anti-européennes en marge des primaires LR de 2021 ont marqué les esprits et abîmé l’image du nouveau premier ministre français.
Nouveau phénomène de la politique allemande après les dernières élections régionales, Sahra Wagenknecht défend l’alliance d’un conservatisme sur les questions de société avec une politique globalement « de gauche ». Mais l’étude de son programme et de ses propos rend ce mariage plus que difficile.
La loi adoptée en juin prévoit la délégation, au choix des régions, de prérogatives dans des domaines comme l’éducation, le travail ou la santé. Ses opposants, de plus en plus nombreux, craignent le démantèlement du pays et demandent la tenue d’un référendum.
Au premier jour de la rentrée politique au Royaume-Uni, lundi 2 septembre, le ministre des affaires étrangères britannique a annoncé la suspension d’une trentaine de licences d’exportation d’armes vers Israël. Trop pour les uns, trop peu pour d’autres.
L’AfD, le parti d’extrême droite, est arrivée en tête en Thuringe et deuxième de peu en Saxe. La coalition fédérale sortante a été durement sanctionnée, tandis que l’irruption du parti de Sahra Wagenknecht complique le jeu politique allemand.
Samedi 31 août, des milliers de personnes ont parcouru les rues de la capitale de la Saxe, lors d’un défilé au rythme de la musique techno et des slogans antifascistes. Les organisateurs ont appelé la foule à se mobiliser pour le scrutin régional de ce dimanche, où l’extrême droite pourrait réaliser un score important.
Après avoir lancé son propre parti en début d’année et forte d’un bon score aux Européennes, l’ancienne dirigeante du parti de gauche Die Linke cherche à conforter sa place de troisième force politique dans l’est de l’Allemagne, notamment lors de l’élection régionale en Saxe dimanche. Avec un discours qui ratisse large, de la gauche à l’extrême droite.