La députée a participé samedi à Madrid à un bruyant meeting des extrêmes droites européennes, aux côtés du Hongrois Viktor Orbán ou de l’Italien Matteo Salvini, tous très fervents soutiens de Donald Trump. Au risque de brouiller la ligne du RN, resté jusqu’à présent plutôt prudent sur le cas Trump depuis sa réélection.
La droite, ralliée par l’extrême droite, lance l’offensive contre les ONG qui œuvrent à Bruxelles. Selon ces élus, les organisations ne devraient pas utiliser de fonds européens pour des activités de lobbying. Celles-ci répliquent en dénonçant une « attaque contre la démocratie ».
Bart De Wever, le leader nationaliste flamand, a été investi comme premier ministre d’une coalition de cinq partis. Avec l’aide des libéraux francophones, il a défini un agenda de réduction de l’État social, de durcissement des politiques migratoires, et cherche à affaiblir le niveau fédéral.
Lors de l’élection présidentielle de novembre, l’extrême droite a réalisé ses meilleurs scores dans les terres conservatrices du nord de la Roumanie. L’ancrage des Églises mais aussi la critique de l’aide aux réfugiés ukrainiens ont joué à plein. Reportage.
Dans cette ville de la Ruhr, la domination du SPD s’appuyait sur le tissu industriel local, assurant de bons revenus et des avantages sociaux. Plombé par le bilan des années Scholz, le parti doit trouver de nouveaux moyens de conserver son fief, sur fond de montée de l’extrême droite.
L’Espagnol Paco Roca, invité du festival d’Angoulême jusqu’à dimanche, publie une bande dessinée émouvante sur les fosses communes du franquisme. Alors que l’Espagne célèbre cette année les 50 ans de la mort de Franco, Mediapart a organisé la rencontre entre le bédéiste et l’historien du franquisme Nicolás Sesma.
Après la démission du premier ministre, la colère ne retombe pas. Ce samedi, la ville de Novi Sad sera bloquée, tandis que des rassemblements ont lieu dans tout le pays.
Le chef de la CDU a rompu à deux reprises sa promesse de ne jamais collaborer avec le parti AfD. Mais l’échec de son projet de loi sur l’immigration, rejeté vendredi par une partie de son propre camp, fait douter de ses compétences et compromet la formation d’une coalition après les élections du 23 février.
La poussée des extrêmes droites et les interrogations autour du scrutin ont plongé la société civile dans un état d’inquiétude extrême. Les appels se multiplient pour que les autorités publient des preuves précises de l’ingérence russe. Beaucoup dénoncent l’amateurisme et le double jeu de l’exécutif.
L’extrême droite du FPÖ et les conservateurs de l’ÖVP, qui négocient pour former un gouvernement en Autriche, dirigent déjà ensemble ce Land depuis près de deux ans. Une expérience qui pourrait dessiner les contours de la future coalition à l’échelle fédérale.
À Schwedt, la ville de la grande raffinerie PCK à la frontière polonaise, la nostalgie du pétrole russe nourrit l’Alliance Sahra Wagenknecht, du nom de l’ancienne figure de la gauche allemande. Mais pour entrer au Parlement, le « parti pour la paix » devra aussi convaincre à l’ouest.
Le premier ministre serbe a annoncé mardi sa démission après trois mois de manifestations contre la corruption déclenchées par l’effondrement meurtrier de l’auvent de la gare de Novi Sad, et a appelé à l’apaisement « des tensions dans la société ».
Rues désertes et affiches qui collent mal à cause du froid : la campagne électorale allemande tourne à petit régime, dans l’ombre de l’investiture de Donald Trump. À Wolfsburg, berceau de Volkswagen et fief social-démocrate, le chancelier Scholz, lesté d’un bilan difficile, espère convaincre.
D’après des documents obtenus par Mediapart, la France plaide désormais pour un « report “sine die” » de la directive européenne destinée à lutter contre les violations de droits humains et les dégâts environnementaux commis par les entreprises. Une prise de position « irresponsable », jugent des ONG.
À l’aube du scrutin présidentiel du 26 janvier, qui verra Alexandre Loukachenko briguer un septième mandat, le pays reste soumis à une répression brutale et compte plus de 1 300 opposants derrière les barreaux.
À travers son réseau social, l’entrepreneur américain multiplie les commentaires incendiaires sur le Royaume-Uni et en particulier contre le gouvernement travailliste. Mais Musk vient aussi de se retourner contre le leader d’extrême droite Nigel Farage.