Le milliardaire, qui aura la charge de l’« efficacité gouvernementale » dans la prochaine administration Trump, apporte son soutient à l’AfD sur les réseaux dans la campagne des législatives. Au même moment, Nigel Farage compte sur Musk pour « disrupter » la politique britannique en 2025.
À la suite de l’éclatement de la coalition au pouvoir, le social-démocrate Olaf Scholz avait sollicité un vote de confiance des députés, qu’il était assuré de perdre. Ce qui est advenu lundi. Le Bundestag va être dissous, déclenchant une campagne législative express et imprévisible.
Alors que le Parlement vient d’élire un nouveau président prorusse, la contestation contre le gouvernement, qui a suspendu le processus d’adhésion à l’Union européenne, prend de l’ampleur en Géorgie et trouve un écho dans de nombreuses villes du pays, y compris les plus paisibles.
Environ 40 millions d’euros de pneus de la marque française ont été vendus à Moscou depuis la mise en place de l’embargo après l’invasion de l’Ukraine en 2022, selon une analyse du renseignement ukrainien obtenue par Mediapart. Michelin dément tout lien commercial avec la Russie.
Dans une note interne, obtenue par Mediapart, le Parti populaire européen, principal groupe au Parlement de Strasbourg, souhaite réviser une série de législations climatiques et environnementales. Des ONG et députés craignent une mise au rebut du Pacte vert européen.
Les enquêteurs du parquet et de la police en Roumanie mènent samedi matin des perquisitions au lendemain de l’annulation par la Cour constitutionnelle de l’élection présidentielle sur fond de suspicions d’interférence russe en faveur du candidat d’extrême droite.
En passant outre l’opposition de la France sur le Mercosur, la présidente de la Commission nourrit les soupçons d’un passage en force anti-démocratique dans un dossier très sensible. Une étrange façon de débuter son nouveau mandat à Bruxelles, qui reflète aussi la perte d’influence de Paris.
Malgré la répression et la brutalité sans précédent des autorités, les manifestants sont plus déterminés que jamais à sauver leur pays de l’autoritarisme et du retour dans l’orbite russe.
Malgré l’insécurité et les restrictions, de nombreux habitants de l’est de l’Ukraine ne veulent pas s’en aller. Contraintes financières, crainte de la mobilisation : leurs raisons sont nombreuses, souvent loin des clichés sur les habitants du Donbass, forcément « prorusses ».
La crise politique française complique encore la réponse que l’Union européenne cherche à esquisser face au retour de Donald Trump aux États-Unis. Elle intervient aussi alors que les négociations sur le traité commercial UE-Mercosur pourraient aboutir en fin de semaine.
Exposé aux frappes russes en raison de la proximité d’une centrale électrique, le nord de la capitale ukrainienne doit vivre avec cette menace. Une vie en sursis, où des ados dorment dans leur salle de bains et où de jeunes élèves font leurs interros dans des abris antimissiles.
Malgré une crise du logement intense, les principaux partis de la coalition de droite sortante ont été reconduits lors des législatives anticipées. De son côté, le Sinn Féin, le parti souverainiste de gauche, a réalisé une performance mitigée, fragilisé par des scandales à répétition.
Les sociaux-démocrates proeuropéens recueillent 22,4 % des voix, devançant les autres formations. Mais l’ensemble des forces d’extrême droite combinées se situe à plus de 31 %, soit le triple du précédent scrutin de 2020.
Dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine, l’armée ukrainienne continue de devoir reculer pas à pas. Une dizaine de soldats issus de plusieurs unités stationnées sur place racontent les combats, reconnaissent leurs difficultés et décrivent comment la guerre a changé.
De la Hongrie à la Roumanie, en passant par la Slovaquie, des politiciens estampillés « prorusses » par leurs adversaires remportent de grands succès électoraux avec une rhétorique pacifiste à propos de l’Ukraine. Dans les discours, un clivage géopolitique Est-Ouest supplante les questions sociales.