La Russie a connu deux années de croissance soutenue grâce à la mise en place d’une économie de guerre. Mais elle doit désormais faire face au risque de surchauffe, et à sa spécialisation militaire.
La filiation de l’Alternative pour l’Allemagne avec le national-socialisme est assumée par une partie de ses dirigeants. Mais elle reste un obstacle pour conquérir le pouvoir. Pour y remédier, l’AfD et ses alliés se sont lancés dans une guerre mémorielle tous azimuts.
À la différence d’autres partis d’extrême droite européens, l’Alternative pour l’Allemagne n’a cessé de se radicaliser, malgré une présence accrue dans les institutions. La dynamique interne au parti s’appuie aussi sur les crises traversées par le pays depuis les années 2010.
Le Bade-Wurtemberg, qui a forgé son identité et sa prospérité sur ses succès industriels, se retrouve en première ligne face à la crise du modèle allemand. À la veille des élections fédérales, ses acteurs économiques appellent en priorité à réduire « la bureaucratie ».
La République fédérale a connu deux années successives de baisse de son PIB, un phénomène exceptionnel. Face à la crise, les réponses proposées par les partis pendant la campagne électorale oscillent entre le déni et les vieux réflexes néolibéraux.
Olga Mikhaïlova a défendu l’opposant russe pendant 16 ans, jusqu’à sa mort dans une colonie pénitentiaire de Sibérie le 16 février 2024. Désormais réfugiée en France, elle raconte à Mediapart comment elle a vu le pouvoir russe évoluer jusqu’à vouloir le faire disparaître.
Après des années d’errance programmatique et de luttes intestines, Die Linke espère réussir un bon score électoral. Ses meetings se jouent à guichets fermés et les demandes d’adhésion de citoyens effrayés par l’extrême droite et le suivisme des grands partis s’accumulent.
Le parti d’extrême droite, fondé par des économistes de l’Ouest préoccupés par l’orthodoxie financière, réalise désormais ses meilleurs scores à l’Est, en exprimant un rejet violent de l’immigration et du multiculturalisme. Retour sur une montée en puissance.
Des dizaines de milliers de Belges ont défilé jeudi à Bruxelles contre les mesures défendues par leur nouveau gouvernement, visant les droits des femmes, des précaires et des migrants en particulier. Les syndicats promettent une longue « résistance ».
Campé sur une ligne dure dont il n’a pas voulu dévier, le FPÖ n’est pas parvenu à s’accorder avec les conservateurs de l’ÖVP. Plus de quatre mois après les élections législatives, l’Autriche cherche toujours son nouveau gouvernement.
Le chef du parti d’extrême droite FPÖ a jeté l’éponge mardi, prenant acte du fait que les pourparlers avec les conservateurs de l’ÖVP « n’ont malheureusement pas abouti ». Ces derniers dénoncent « la soif de pouvoir et l’intransigeance » du chef du FPÖ Herbert Kickl.
Il y a deux ans, le chancelier Olaf Scholz promettait un « changement d’époque » en matière de défense et de diplomatie. S’il faut reconnaître des réalisations incontestables, la stratégie reste modeste, précaire et contradictoire, mettant à l’épreuve l’identité de son parti social-démocrate.
Samedi 8 et dimanche 9 février, les populations des plus petites communes ont manifesté à leur tour contre la corruption du régime autocratique du président Aleksandar Vučić. Reportage dans les régions du sud du pays.
Le parti bavarois, frère de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), tente de peser sur la politique fédérale en menant une campagne ultradroitière dirigée contre les Verts. Un jeu stratégique dangereux.
Cette démission est la conséquence de l’annulation de la présidentielle en décembre, remportée par le candidat d’extrême droite, sur fond d’accusation d’ingérence russe et de la vaste mobilisation qui a suivi. Son mandat devait initialement se terminer fin 2024.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé, dimanche 9 février, dans la capitale espagnole pour dénoncer l’inaction des autorités régionales face à la crise du logement. La situation est pire qu’avant l’implosion de la bulle de 2007, alertent les associations.