Donald Trump revient au pouvoir au moment où l’extrême droite n’a jamais été aussi influente au sein de l’UE. L’historien italien Steven Forti décrypte la structuration des extrêmes droites en Europe et ailleurs, posant la question des mobilisations sociales face aux « autocraties électorales ».
Alors que le pays souhaite imposer le letton dans les médias du service public, la question de l’accès à l’information de la population russophone est cruciale. C’est la mission que s’est donnée la journaliste Inna Plavoka, fondatrice d’un média indépendant en langue russe.
Un documentaire du Kyiv Independent, que diffuse Mediapart, tente de faire la lumière sur les crimes commis par les troupes russes dans un village qu’elles contrôlent depuis 2022. Une journaliste ukrainienne qui tentait elle aussi de documenter ces exactions l’a récemment payé de sa vie.
La coalition gouvernementale avec les libéraux du FDP était devenue intenable aux yeux de ses deux autres partenaires. Les militants veulent croire à leurs chances de conserver le pouvoir, même si l’avenir électoral est incertain et l’autocritique remise à plus tard.
Les Vingt-Sept ont tenté de mettre en scène leur unité lors d’un sommet informel à Budapest, sur les terres du prorusse et pro-Trump Viktor Orbán. Mais la crise politique allemande risque de ralentir un peu plus encore la réponse de l’UE à la nouvelle donne états-unienne, sur l’Ukraine notamment.
L’ancienne première ministre d’Estonie s’apprête, en plein chaos international, à incarner la diplomatie européenne. Alors qu’elle a gagné en influence pour avoir alerté très tôt contre Poutine, ses convictions sur le Proche-Orient, notamment, restent inconnues.
La coalition au pouvoir depuis 2021 et regroupant SPD, Verts et libéraux a éclaté avec le limogeage du chef libéral, Christian Lindner. De nouvelles élections sont possibles au printemps. La crise économique rattrape un système politique allemand de plus en plus instable.
À Bruxelles, les institutions se disent davantage préparées qu’en 2016 à une victoire du républicain. Et qu’elles sauront répliquer, en cas de guerre commerciale ou d’arrêt du soutien à l’Ukraine. Mais Trump peut aujourd’hui compter sur de fervents soutiens au cœur de l’Europe.
La présidente sortante l’a emporté face à Alexandr Stoianoglo, ex-procureur, soutenu par les socialistes prorusses. Le scrutin a été marqué par une forte mobilisation de la diaspora en faveur de Maia Sandu.
La Bulgarie vient de valider un ordre d’expulsion vers l’Arabie saoudite du défenseur des droits humains, opposant politique et journaliste, Abdulrahman al-Khalidi. « Je suis profondément blessé et humilié par la façon dont je suis traité par les autorités bulgares », réagit-il depuis sa prison.
L’exécutif à Valence est sous le feu des critiques, incapable d’organiser au mieux les secours, après avoir minimisé la gravité de la catastrophe. Pedro Sánchez, lui, offre son soutien mais reste au second plan de la gestion de crise. L’extrême droite se délecte de voir un « État failli ».
Certains politiques ukrainiens aimeraient permettre aux entreprises de payer pour conserver certains de leurs salariés, plutôt que de les voir partir sur le front. Une idée critiquée pour son manque d’équité, mais qui pourrait financer l’armée.
Mercredi 30 octobre, la direction du constructeur allemand a demandé une réduction de 10 % et un gel des salaires. Des fermetures d’usines et des licenciements massifs sont toujours sur la table.
Tandis que la présidente et les partis pro-européens appellent à manifester contre les résultats du scrutin du samedi 26 octobre, les autorités européennes restent prudentes. Mais Viktor Orbán, qui assure la présidence tournante de l’UE, légitime le pouvoir prorusse.
L’ancienne république soviétique du Caucase est sous haute tension. Électeurs et électrices doivent choisir, samedi 26 octobre, de reconduire à la tête du pays le parti prorusse Rêve géorgien, ou d’y placer la coalition des oppositions, favorable à un ancrage européen.
Le cofondateur de Podemos a mis un terme, jeudi 24 octobre, à dix ans de carrière politique, poussé à la démission par plusieurs témoignages anonymes faisant état de violences sexistes. Ce retrait va affaiblir la coalition des gauches au pouvoir à Madrid.