Le parti d’extrême droite a obtenu 20,8 % des suffrages lors des élections fédérales du 23 février. Un score record qui s’explique par un vote massif des abstentionnistes, des hommes et des électeurs de l’ex-RDA.
La guerre menée en Ukraine par Vladimir Poutine affecte durablement la société russe. Pendant que les bénéficiaires du conflit s’enrichissent, la majorité de la population s’appauvrit.
La Serbie n’est pas le seul pays des Balkans à connaître des manifestations étudiantes. La solidarité s’étend en Croatie et en Slovénie, tandis qu’en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro, les étudiants manifestent pour leurs propres revendications.
La CDU/CSU de Friedrich Merz est en tête des projections pour les élections fédérales allemandes, mais avec un score médiocre. L’AfD dépasse 20 % des voix et le SPD enregistre une défaite historique. Une grande coalition entre la CDU/CSU et le SPD est mathématiquement possible.
Depuis le mois d’août 2024, l’armée russe est aux portes de cette cité minière du Donbass, forçant la population à fuir en masse. Les déplacés emportent avec eux la mémoire de leur ville, qu’ils sont déterminés à entretenir pour qu’elle ne disparaisse pas.
Durant trois ans de guerre, le monde a dépensé des milliards pour aider l’Ukraine. Mais ce soutien aurait pu être différent : plus attentif aux besoins concrets des Ukrainiens, plus transparent, plus démocratique et plus cohérent. Et donc mieux compris et accepté par les Européens.
Șerban Savu a représenté la Roumanie à la dernière Biennale de Venise avec des peintures qui détournent les motifs du réalisme socialiste de la période communiste. Rencontre dans son atelier de Transylvanie, pour évoquer la poussée de l’extrême droite et le brouillage des mémoires.
Dimanche, plus de 59 millions d’Allemands sont appelés à renouveler leur Parlement, le Bundestag. Un scrutin marqué par la pression de l’extrême droite, et dans lequel subsistent de nombreuses inconnues. Tour d’horizon des enjeux.
Un consensus partisan outre-Rhin confond la lutte contre l’antisémitisme et le soutien inconditionnel à l’État hébreu, fût-il dirigé par l’extrême droite. Il conduit à silencier les voix dissidentes, y compris juives, et à conforter encore l’AfD, qui réussit à se présenter comme philosémite.
La radicalisation de l’Alternative pour l’Allemagne l’a progressivement isolée au Parlement européen. Sa vision du monde, nationaliste et autoritaire, a renforcé son hostilité à l’Union européenne et sa proximité avec le régime de Poutine, comme avec les émissaires de Trump.
Écartés des discussions sur la fin de la guerre dans leur pays, insultés par Donald Trump qui ne cesse d’humilier publiquement Volodymyr Zelensky, traité de « dictateur » mercredi, nombre d’Ukrainiens se sentent trahis. Témoignages.
La Russie a connu deux années de croissance soutenue grâce à la mise en place d’une économie de guerre. Mais elle doit désormais faire face au risque de surchauffe, et à sa spécialisation militaire.
La filiation de l’Alternative pour l’Allemagne avec le national-socialisme est assumée par une partie de ses dirigeants. Mais elle reste un obstacle pour conquérir le pouvoir. Pour y remédier, l’AfD et ses alliés se sont lancés dans une guerre mémorielle tous azimuts.
À la différence d’autres partis d’extrême droite européens, l’Alternative pour l’Allemagne n’a cessé de se radicaliser, malgré une présence accrue dans les institutions. La dynamique interne au parti s’appuie aussi sur les crises traversées par le pays depuis les années 2010.
Le Bade-Wurtemberg, qui a forgé son identité et sa prospérité sur ses succès industriels, se retrouve en première ligne face à la crise du modèle allemand. À la veille des élections fédérales, ses acteurs économiques appellent en priorité à réduire « la bureaucratie ».
La République fédérale a connu deux années successives de baisse de son PIB, un phénomène exceptionnel. Face à la crise, les réponses proposées par les partis pendant la campagne électorale oscillent entre le déni et les vieux réflexes néolibéraux.