Au lendemain du « cessez-le-feu » maritime entre l’Ukraine et la Russie, négocié par la Maison-Blanche, l’historien militaire Alessio Patalano explique pourquoi le semblant d’accord trouvé mardi 25 mars bénéficierait quasi exclusivement à Moscou.
15 000 euros pour écrire une lettre ? À l’aide d’une enquête bancaire, de micros cachés et grâce aux perquisitions, les enquêteurs belges commencent à débroussailler le maquis de flux financiers suspects et de factures présumées fictives qui ont pu servir à rémunérer des eurodéputés pour l’envoi d’une lettre à la Commission européenne.
Les points de vue pacifistes sont rares en Pologne. La gauche gouvernementale partage les mêmes positions que la droite ; seules quelques figures, minoritaires, questionnent la militarisation du pays.
Des centaines de milliers de Turcs sont sortis dans les rues dans la soirée de samedi 22 mars, alors que le maire d’Istanbul a été placé en détention pour corruption. L’opposition promet de poursuivre sa mobilisation jusqu’à la libération d’Ekrem İmamoğlu.
S’il a permis de réaffirmer le soutien des États membres à l’Ukraine, à l’exception de la Hongrie, le conseil européen du 20 mars n’a pas tranché les divergences qui subsistent sur la façon de soutenir Kyiv et de « réarmer » l’UE. La France continue de pousser pour un grand emprunt commun.
Le parti socialiste et Sumar, son allié de gauche critique, divergent sur la nécessité de « réarmer » l’Europe. Pedro Sánchez espère éviter un vote formel sur le sujet au Congrès des députés, pour ne pas fragiliser sa coalition. La droite dénonce, elle, l’absence d’un débat démocratique.
Le président russe veut-il vraiment la « paix » en Ukraine et de quelle paix pourrait-il s’agir ? La Russie est-elle un pays impérialiste qui menace l’Europe ? Réponses dans « À l’air libre » avec les chercheurs Maxime Audinet et Marlène Laruelle.
Le maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, a été arrêté alors qu’il devait être intronisé, samedi, par son parti comme le futur candidat de l’opposition à l’élection présidentielle prévue en 2028. Des rassemblements spontanés se sont tenus dans les rues de la ville.
Un nouveau scandale de corruption présumée frappe le Parlement européen, impliquant cette fois-ci des lobbyistes de Huawei. Après le Qatargate, les députés européens promettaient pourtant une révolution éthique dans l’hémicycle.
Deux ans après le « Qatargate », un nouveau scandale de corruption frappe le Parlement européen. La justice a mis en examen en ce début de semaine plusieurs lobbyistes travaillant pour le géant chinois des télécoms Huawei, soupçonnés d’avoir corrompu d’actuels ou anciens eurodéputés.
La démonstration de force a été réussie, mais la suite du mouvement de contestation qui soulève la Serbie depuis quatre mois demeure incertaine après l’immense manifestation de samedi. Même déconsidéré, le président Vučić s’accroche.
Moins nombreuses que les hommes, les femmes de pouvoir sont érigées en modèles, qu’elles le veuillent ou non. Certaines d’entre elles, notamment au Royaume-Uni, sont pourtant des adversaires du féminisme, dénonçant certains droits acquis par les femmes.
En Italie, sept journalistes et militants ont été espionnés illégalement par un logiciel extrêmement puissant de la société israélienne Paragon Solutions. Un mois après les premières révélations, les zones d’ombre sont encore nombreuses.
Convoitée par le président des États-Unis, l’île élisait son Parlement mardi 11 mars. Les rapports de force en son sein ont été bouleversés, au détriment de la coalition au pouvoir. La seule formation favorable à l’administration Trump a été balayée.
Le vote d’une résolution de soutien à l’Ukraine et les discussions sur la défense européenne, qui se sont tenus à Strasbourg mardi et mercredi, ont une nouvelle fois illustré les ambiguïtés des extrêmes droites du continent vis-à-vis de Donald Trump et de Vladimir Poutine.
Cent ans après avoir octroyé la citoyenneté d’honneur au dirigeant fasciste, la commune de Salò vient de voter la révocation de ce titre honorifique. Une décision symbolique dans l’Italie de Giorgia Meloni, où des centaines de villes se refusent encore à faire de même.