La construction d’un port en eaux profondes à Anaklia, petit village de pêcheurs sur la mer Noire, incarnait les grandes promesses économiques d’une Géorgie libérée du joug de Moscou. Mais le Rêve géorgien a récemment confié le chantier à une entreprise chinoise sous sanctions américaines.
Sous des taux de croissance record, la Géorgie renforce sa dépendance à la Russie. Un retour en arrière qui s’accomplit dans un contexte de dérive autoritaire, et met en cause la capacité du pays à faire des choix souverains.
Theodor Herzl est né et a grandi à Budapest, et s’est formé politiquement à Vienne, alors deux villes de l’Empire austro-hongrois. Après deux ans de guerre à Gaza, des actions militantes ainsi que des musées ou des colloques revisitent son héritage.
Avec la multiplication des drones et l’élargissement de la zone où ils opèrent, il est de plus en plus difficile et risqué de s’approcher du front. Alors que le droit international est censé protéger le personnel humanitaire, la presse et les populations civiles.
La cheffe de l’opposition du Bélarus explique pourquoi les citoyens de son pays ne veulent pas de guerre avec l’Ukraine et comment elle tente d’organiser une opposition en exil. Selon elle, il ne faut pas être dupe des faux gestes « d’ouverture » du dictateur Loukachenko.
Avec l’envol des prix, rendre le logement accessible est devenu une évidence politique. Pourtant, derrière la notion de « logement abordable » choisie par la Commission européenne, c’est un modèle financier que défend l’institution, s’inquiètent des associations.
Un an après la création d’un poste de commissaire chargé du logement, la Commission doit présenter dans les prochaines semaines un « plan pour le logement abordable ». Au Parlement, la droite espagnole pousse un modèle centré sur l’offre et la dérégulation des normes environnementales.
L’eurodéputée italienne, élue en juin 2024 sur la liste de l’Alliance des Verts et de la gauche, vient d’échapper à la levée de son immunité demandée par le pouvoir hongrois, qui veut la juger pour son activisme antifasciste. Dans la péninsule, elle est devenue l’un des nouveaux visages de la gauche.
Le Parlement européen doit se prononcer mardi sur la levée ou non de l’immunité parlementaire d’Ilaria Salis, eurodéputée poursuivie par la justice hongroise pour sa participation à une manifestation antifasciste à Budapest en 2023. Le vote s’inscrit dans une surenchère « anti-antifa », de part et d’autre de l’Atlantique.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Tbilissi mais ne sont pas parvenues à occuper le palais présidentiel. Tandis que les arrestations se multiplient, plusieurs États de l’Union européenne, dont la France, ont pris le parti de dialoguer avec le pouvoir.
Pour peser sur l’économie russe, l’armée ukrainienne s’est lancée depuis cet été dans une intense campagne de frappes contre les raffineries et les infrastructures pétrolières du pays. Depuis, la Russie subit des pénuries, et sa capacité de production d’essence et de diesel a chuté.
Le parti du milliardaire, ANO, a réalisé le meilleur score de son histoire. Il renvoie dans l’opposition la coalition des droites pro-européennes, qui paie les inquiétudes sur le niveau de vie et la guerre sur le sol européen. La gauche, elle, a disparu.
Dans les deux pays, des dizaines de milliers de personnes ont cessé le travail ou manifesté pour dénoncer l’interception des bateaux en route vers Gaza, et marquer leur soutien aux Palestiniens. De nouveaux rassemblements sont attendus samedi. Reportages à Bologne et Barcelone.
Alors que les Vingt-Sept s’enlisent dans leurs divisions au sujet de sanctions contre l’État hébreu, des membres de l’administration bruxelloise sortent du bois pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. Mais les pressions au silence ou à la discrétion restent fortes.
La région post-industrielle de Moravie-Silésie fait figure de laboratoire des enjeux qui structurent le scrutin, prévu vendredi et samedi à travers le pays. L’oligarque Andrej Babiš, ancien premier ministre, promis à la victoire, devrait réaliser là son meilleur score.
Le poste de cheffe adjointe du Labour a été laissé vacant par la démission forcée d’Angela Rayner, à la suite d’un scandale fiscal. Mais la campagne interne pour remplacer cette figure, pour laquelle l’aile gauche n’est pas parvenue à se qualifier, suscite peu d’enthousiasme.