Les plus fervents soutiens de Kyiv sont aussi les plus impuissants à provoquer une sortie de guerre favorable à l’Ukraine et à leur propre sécurité. Sans capacité ou volonté de changer la situation sur le terrain, ils subissent les foucades d’un protecteur états-unien devenu hostile.
Convocations forcées, menaces, poursuites pénales, traque jusqu’à l’étranger… Pour refuser de combattre en Ukraine, les soldats russes n’ont pas d’issue légale. Trois d’entre eux racontent comment ils ont fui l’armée et quitté leur pays, aidés par des réseaux de soutien.
Plus de 11 000 personnes seraient incarcérées en Russie pour des raisons politiques. Pour leurs proches, la vie est un combat quotidien afin de les aider à survivre jusqu’à la fin de leur peine. Des difficultés sciemment orchestrées par le pouvoir à l’égard des « ennemis du peuple ».
Teneo, entreprise américaine de conseil, a élaboré une stratégie d’influence pour démanteler la directive européenne sur le devoir de vigilance. Parmi ses clients : ExxonMobil, Chevron, Dow Chemical, TotalEnergies… Mediapart a pu consulter ses documents et en révèle le contenu explosif.
Le distributeur serbe NIS, qui appartient toujours au géant russe Gazprom, subit effectivement les sanctions états-uniennes depuis début octobre, et la raffinerie de Pančevo n’a plus une goutte de pétrole à disposition. Le président Aleksandar Vučić se trouve au pied du mur.
Soupçonné d’être impliqué dans une affaire de corruption, le puissant et impopulaire chef de l’administration présidentielle, Andriy Yermak, a présenté sa démission. Ce départ inattendu suscite l’espoir d’une gouvernance plus transparente.
Samedi, alors que Viktor Orbán tenait meeting à Nyíregyháza, dans le nord-est de la Hongrie, son opposant de droite libérale Péter Magyar a organisé un contre-rassemblement. Ils se livrent une bataille sans merci en vue des législatives en avril 2026.
Dans les zones exposées aux bombes russes, la poste ukrainienne, Ukrposhta, est bien plus qu’un service de courrier. Ses agents distribuent les retraites, font office de petite épicerie et sont bien souvent le dernier contact de certains villages avec le monde extérieur.
Samedi à Messine, en Sicile, une manifestation nationale est organisée contre la décision du gouvernement de lancer, coûte que coûte, les travaux de construction du pont censé relier l’île à la Calabre. Le ministre des transports, Matteo Salvini, en a fait l’un de ses chevaux de bataille.
La coalition du nationaliste flamand Bart De Wever a obtenu la confiance pour mener une politique d’économies au détriment des ménages les plus modestes. Contre toutes les alertes syndicales, le gouvernement fédéral touche aux malades, aux salariés et aux consommateurs.
Le président Volodymyr Zelensky a limogé, vendredi 28 novembre, son chef de cabinet, Andriy Yermak, considéré comme son bras droit et à la tête de la délégation dans les négociations en cours avec les États-Unis, après la perquisition de son logement par l’agence anticorruption.
Les Suisses sont appelés dimanche à voter pour ou contre un durcissement de l’imposition des héritages pour les très fortunés. Malgré les précautions prises par les initiateurs du projet, ce dernier n’a que peu de chances, dans le contexte helvétique, d’être adopté.
Le projet de la Commission européenne facilitant l’exportation par le Maroc des produits du Sahara occidental, territoire occupé selon l’ONU, a franchi une nouvelle étape mercredi. À rebours du reste de la gauche, La France insoumise n’a pas pris part au vote, suscitant critiques et incompréhensions.
Des salariés d’un site polonais du groupe français sont en grève contre des conditions de travail très dégradées et des rémunérations très faibles. L’équipementier automobile est en pleine restructuration, alors même qu’il est rentable.
Trafics, blanchiment et règlements de comptes meurtriers illustrent les liens tissés entre les milieux mafieux et l’extrême droite, devenue l’indispensable alliée du président turc.
Sommé de répondre en quelques jours à un « plan de paix » en 28 points, largement favorable à Moscou et dont personne ne connaît exactement l’origine, l’exécutif ukrainien a choisi d’avancer avec méthode, pour infléchir autant que possible son contenu.