Dans son discours sur l’état de l’Union prononcé mercredi, la présidente de la Commission a donné des gages aux forces pro-européennes censées la soutenir. Ses annonces n’ont cependant pas convaincu la gauche et les écologistes, qui ont pointé ses nombreuses contradictions.
De la politique agricole aux produits cosmétiques, la Commission européenne simplifie tous azimuts. À la veille du discours de sa présidente sur l’état de l’Union, mercredi 10 septembre, cette politique est dénoncée par les syndicats, les ONG et de nombreux parlementaires.
À l’issue d’une élection serrée qui a vu les soutiens du gouvernement sortant perdre du terrain, le travailliste Jonas Gahr Støre devrait tenter de composer un gouvernement minoritaire. Le Parti du progrès, xénophobe et libertarien, devance largement les autres partis de droite.
Le siège du gouvernement d’Ukraine a été incendié dimanche à Kyiv après une vague de bombardements russes nocturnes sans précédent depuis trois ans, qui a fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.
Le ministre des affaires étrangères espagnol s’est prononcé pour le retrait de la formation Israël-Premier Tech de la Vuelta, après de nombreux incidents de course provoqués par sa présence. Mais la décisionnaire finale, l’Union cycliste internationale, se fait jusqu’ici très discrète.
Fondateur d’un parti néofasciste dans les années 1990, figure de la révolution de Maïdan en 2014 puis président de Parlement émargeant dans les partis de droite classique, le politicien ukrainien Andriy Paroubiy a été tué le 30 août en pleine rue, dans sa ville de Lviv, de huit balles.
Au cœur de l’été, le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni a accéléré l’évacuation d’un des plus grands centres sociaux d’Italie, le Leoncavallo. Samedi 6 septembre, des dizaines de milliers de manifestants sont attendus à Milan pour protester contre cette décision et la politique du gouvernement.
La population des régions administrées par Moscou a jusqu’au 10 septembre pour partir ou « régulariser » sa situation, c’est-à-dire adopter le passeport russe. Beaucoup se résolvent à devenir russes, pour sauvegarder leurs biens et leurs droits élémentaires comme la santé.
Le nationaliste Karol Nawrocki, qui a pris ses fonctions le 6 août, a rencontré Donald Trump mercredi 3 septembre. Une visite qui s’inscrit dans une cohabitation conflictuelle avec le gouvernement de centre-droit, alors que le pays durcit ses politiques envers les réfugiés ukrainiens.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi 1er septembre à Belgrade, à Novi Sad et dans de nombreuses autres villes, réclamant des élections anticipées. Dix mois après la chute tragique de l’auvent de la gare de Novi Sad, la contestation persiste malgré la répression.
L’avion de la présidente de la Commission européenne a perdu son signal GPS lors de la phase d’approche d’un aéroport en Bulgarie dimanche. Les autorités du pays pointent « une ingérence flagrante de la Russie ».
L’encre des accords commerciaux entre les États-Unis et l’Union européenne était à peine sèche que Donald Trump repartait à l’attaque, visant toute la législation numérique européenne. De plus en plus de voix s’élèvent pour contester à la fois cet accord commercial humiliant et les ambiguïtés de la présidente de la Commission.
Lors des dernières législatives, le parti Die Linke a assuré sa survie politique en attirant un électorat plus jeune et plus féminin. Au-delà des urnes, sa dynamique est visible sur le terrain : en moins d’un an, le nombre de ses membres a été multiplié par deux. Il faut maintenant gérer cet afflux.
Plus de 600 drones et missiles ont été lancés par Moscou dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 août, touchant notamment un bâtiment de l’UE. La Russie « préfère continuer à tuer plutôt que de mettre fin à la guerre », a dénoncé Volodymyr Zelensky.
Madrid a enfin lancé le chantier de la restitution d’œuvres d’art spoliées sous le régime franquiste, comme l’explique à Mediapart le ministre de la culture Ernest Urtasun. Mais des historiens dénoncent un processus encore trop lent et fragmentaire.
Dans son dernier ouvrage, le journaliste Jesús Ruiz Mantilla, né en 1965, livre un témoignage fort sur la manière dont sa génération restera à jamais hantée par le franquisme, politiquement et intimement.