Le Parlement européen doit se prononcer mardi sur la levée ou non de l’immunité parlementaire d’Ilaria Salis, eurodéputée poursuivie par la justice hongroise pour sa participation à une manifestation antifasciste à Budapest en 2023. Le vote s’inscrit dans une surenchère « anti-antifa », de part et d’autre de l’Atlantique.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Tbilissi mais ne sont pas parvenues à occuper le palais présidentiel. Tandis que les arrestations se multiplient, plusieurs États de l’Union européenne, dont la France, ont pris le parti de dialoguer avec le pouvoir.
Pour peser sur l’économie russe, l’armée ukrainienne s’est lancée depuis cet été dans une intense campagne de frappes contre les raffineries et les infrastructures pétrolières du pays. Depuis, la Russie subit des pénuries, et sa capacité de production d’essence et de diesel a chuté.
Le parti du milliardaire, ANO, a réalisé le meilleur score de son histoire. Il renvoie dans l’opposition la coalition des droites pro-européennes, qui paie les inquiétudes sur le niveau de vie et la guerre sur le sol européen. La gauche, elle, a disparu.
Dans les deux pays, des dizaines de milliers de personnes ont cessé le travail ou manifesté pour dénoncer l’interception des bateaux en route vers Gaza, et marquer leur soutien aux Palestiniens. De nouveaux rassemblements sont attendus samedi. Reportages à Bologne et Barcelone.
Alors que les Vingt-Sept s’enlisent dans leurs divisions au sujet de sanctions contre l’État hébreu, des membres de l’administration bruxelloise sortent du bois pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. Mais les pressions au silence ou à la discrétion restent fortes.
La région post-industrielle de Moravie-Silésie fait figure de laboratoire des enjeux qui structurent le scrutin, prévu vendredi et samedi à travers le pays. L’oligarque Andrej Babiš, ancien premier ministre, promis à la victoire, devrait réaliser là son meilleur score.
Le poste de cheffe adjointe du Labour a été laissé vacant par la démission forcée d’Angela Rayner, à la suite d’un scandale fiscal. Mais la campagne interne pour remplacer cette figure, pour laquelle l’aile gauche n’est pas parvenue à se qualifier, suscite peu d’enthousiasme.
Le Labour au pouvoir tient sa conférence annuelle dans la ville portuaire de Liverpool. Jamais la lutte contre l’extrême droite, incarnée par le parti Reform UK de Nigel Farage, n’avait été autant au cœur de ce rendez-vous.
Dans les Marches, que l’opposition à Giorgia Meloni, partie unie, jugeait gagnables, la droite l’a emporté nettement. L’abstention a beaucoup augmenté et la défaite des partis de gauche renforce la position de la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir.
Dimanche, les Suisses ont décidé par une votation d’abolir l’imposition de la valeur locative. Sur fond de pressions grandissantes de Donald Trump, cette mesure favorise de façon disproportionnée les propriétaires les plus riches.
Poussé à la radicalité, le pouvoir proeuropéen n’a pas hésité à flirter avec les limites des standards démocratiques pour protéger l’avance du parti de la présidente Maia Sandu. L’opposition refuse de reconnaître les résultats de l’élection du dimanche 28 septembre.
La République tchèque peine à retrouver le dynamisme économique d’avant la crise sanitaire, et aucune issue ne semble satisfaisante à moyen terme. Une aubaine pour l’extrême droite, qui est donnée en tête aux élections législatives prévues pour les 3 et 4 octobre.
Dans un pays divisé, économiquement fragile et déstabilisé par Moscou, les électeurs sont appelés dimanche à choisir leurs députés. L’issue du scrutin sera déterminante pour les ambitions européennes de cet État, sur lequel la Russie entend préserver son influence.
Plusieurs réseaux de désinformation liés à Moscou ont fait converger leurs efforts, depuis avril, vers la Moldavie, qui oscille entre un ancrage résolu dans l’UE ou un retour à des relations soutenues avec Moscou. Leur objectif : influencer les législatives du 28 septembre.
De « grands » drones ont été repérés lundi soir au-dessus de l’aéroport de Copenhague, entraînant sa fermeture provisoire ainsi que celle de l’aéroport d’Oslo. La première ministre danoise dénonce « la plus grave attaque contre une infrastructure critique ».