L’Italie mise sur la sensibilisation des élèves pour lutter contre la criminalité organisée. Depuis l’extrême sud de la Calabre, une association culturelle a imaginé un programme qui a été étudié par plus de 200 000 lycéens en six ans et vient de s’exporter en Allemagne.
Le pays des Balkans est en ébullition depuis plusieurs jours. Chaque soir, les manifestations antigouvernementales dégénèrent. Plutôt que d’entendre la colère, les autorités la répriment et l’exacerbent. La Commission européenne a réagi.
Annamaria et ses enfants ont quitté la Calabre il y a près de dix ans pour le nord de l’Italie. Elle est l’une des premières mères à avoir intégré le projet « Libre de choisir » et expérimenté une nouvelle vie, loin de la mafia calabraise.
Donald Trump et Vladimir Poutine s’apprêtent à échanger sur l’Ukraine sans aucun représentant du pays. Sur place, des concessions sont envisagées mais avec deux idées fixes : que cette guerre ne redémarre pas aussitôt qu’un accord aura été trouvé et que le pays puisse choisir son destin.
Le ralentissement brutal de l’économie russe est le fruit d’une fuite en avant de l’économie de guerre depuis 2022. La crise en cours n’a cependant rien pour inciter le Kremlin à rechercher un chemin durable vers la paix.
Depuis 2020, le juge Roberto Di Bella a importé à Catane, en Sicile, son protocole « Libre de choisir » pour protéger les mineurs des familles de la mafia sicilienne. L’expérience va plus loin qu’en Calabre : les services sociaux de la ville ont créé une équipe ad hoc pour les prendre en charge.
Le tribunal pour enfants de Reggio de Calabre a été le premier en Italie à placer les enfants de familles issues du crime organisé. Pour briser la chaîne du crime, les magistrats proposent à ces jeunes d’expérimenter une nouvelle vie.
À Reggio de Calabre, le centre communautaire Agape gère un foyer pour mineurs délinquants, parmi lesquels des adolescents éloignés de leurs familles appartenant à la criminalité organisée. Dès le début des années 1980, ses responsables ont été les premiers à les prendre en charge.
La candidate des sociaux-démocrates à la Cour constitutionnelle a jeté l’éponge après une campagne de haine et de désinformation de l’extrême droite. Une partie des conservateurs y a pris part, révélant la dérive de la droite allemande et la fragilité de la coalition au pouvoir.
La Bosnie-Herzégovine plonge un peu plus dans l’inconnu, Milorad Dodik devant être démis de ses fonctions après la décision, mercredi, de la commission électorale. Le dirigeant nationaliste serbe compte cependant sur le soutien de Belgrade et de Moscou, mais aussi de ses amis de Budapest et de Washington.
En imposant des droits de douane de 39 % au 7 août, le président états-unien a provoqué la panique dans la Confédération. Désormais, le gouvernement helvétique semble prêt à toutes les concessions pour faire reculer Washington.
Les deux principales formations politiques grecques, Nouvelle Démocratie et Pasok-Kinal, sont de très loin les plus endettées d’Europe. Une faillite de fait qui les conduit à multiplier les cadeaux à leurs débiteurs. Les contrôles sont quasi inexistants.
Dans la capitale ukrainienne, le 31 juillet, une salve de drones et de missiles a fait des dizaines de morts et plus de 150 blessés. Après avoir parlé d’attaque « écœurante », Donald Trump a promis de nouvelles sanctions contre la Russie.
Même les gouvernements favorables au « deal » négocié entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Donald Trump ne défendent cet accord que du bout des lèvres, car il révèle les dépendances et les divisions européennes.
Luigi Bonaventura a eu deux vies : celle d’un puissant chef de clan de la ’Ndrangheta, la mafia calabraise, puis à partir de 2007, celle d’un collaborateur de justice qui lutte contre le crime organisé. Il dénonce haut et fort l’endoctrinement des enfants au sein des familles mafieuses.
Du gouvernement aux oppositions, tout le personnel politique français a critiqué l’accord scellé entre Ursula von der Leyen et Donald Trump. Pour l’exécutif, le « deal » est plus gênant : il révèle l’extinction de voix de la France à l’échelle européenne.