Ursula von der Leyen blacklistée par Donald Trump, Giorgia Meloni à Washington, Pedro Sánchez à Pékin : rarement l’Europe a donné une image aussi affaiblie et divisée. Dans la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, l’Union continue de prôner son mercantilisme. Il serait temps qu’elle fasse de la politique.
Moscou avait déclaré un cessez-le-feu pendant le week-end de Pâques, en gage de bonne foi face à un Donald Trump lassé. Mais la Russie ne l’a finalement pas respecté, comme elle n’abandonne pas ses ambitions maximalistes inacceptables pour Kyiv.
Face à une impasse sur le champ de bataille, la Russie multiplie les bombardements sur les civils, souvent avec des armes interdites, afin de terroriser les habitants et pousser le pays à céder du terrain dans l’intense phase de négociations diplomatiques en cours. Reportage à Soumy, durement touchée.
Depuis mardi 15 avril, les membres du Parti social-démocrate votent pour approuver le contrat de gouvernement signé avec les chrétiens-démocrates. Alors que la prospérité et la sécurité du pays sont déstabilisées, le texte ne comporte aucune rupture marquante. Pendant ce temps, l’extrême droite est en embuscade.
Les 80 cyclistes serbes sont partis début avril pour manifester devant les institutions européennes et y dénoncer la corruption qui sévit dans leur pays. Ils sont arrivés à Strasbourg dans la soirée du mardi 15 avril. Des centaines de personnes étaient présentes pour les accueillir.
Une frappe de missiles russe dans le centre-ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, a fait dimanche au moins 35 morts et une centaine de blessés, ont annoncé les services de secours ukrainiens, suscitant l’indignation des alliés de Kyiv.
Craignant une ingérence de Moscou, les autorités lettones durcissent depuis trois ans leur politique envers la minorité russophone, qui représente plus d’un tiers de la population. Loin de renforcer la cohésion nationale, ces mesures accentuent les fractures au sein de la société.
Convoqué samedi 12 avril, le Parlement britannique a voté à l'unanimité une loi pour « protéger » British Steel, lâché par le groupe chinois Jingye. Le gouvernement travailliste se veut le champion d’une cause nationale. Jusqu’à la nationalisation ?
Contesté par un mouvement social d’une ampleur inédite, le président serbe Aleksandar Vučić est reçu mercredi 9 avril à Paris pour un déjeuner de travail avec Emmanuel Macron. Un geste perçu comme une provocation en Serbie, alors que cent étudiants font route à vélo vers Strasbourg.
On trouve de nombreuses femmes roumaines dans les maisons closes allemandes et entre les mains de trafiquants. Ce phénomène touche désormais de nombreux pays européens, dont la France. Mais les États semblent s’en accommoder puisqu’ils ne renforcent pas les contrôles.
Exposée depuis des années à des opérations de déstabilisation, et l’URSS en mémoire, la société se prépare activement à une attaque de son puissant voisin. Des milliers de bénévoles participent à la Ligue de défense estonienne, placée sous la responsabilité de l’armée.
Une large majorité a lancé jeudi le détricotage de textes clés du Pacte vert. Avec les voix, notamment, de Raphaël Glucksmann et des élus PS-Place publique, qui font le choix périlleux de donner des gages à la droite à ce stade, dans l’espoir de mieux peser ensuite sur les négociations face à l’extrême droite.
Dans un entretien à Mediapart, l’eurodéputée Aurore Lalucq réclame des « réponses ciblées » à la guerre commerciale lancée par Donald Trump, notamment en taxant les acteurs du numérique. Elle plaide pour faire de l’Europe une « zone de stabilité » face au séisme en cours.
Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Budapest mardi 1er avril pour s’opposer à une nouvelle loi votée en accéléré pour interdire la Marche des fiertés prévue fin juin. Une décision autant idéologique que tactique de la part du pouvoir.
Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans la banlieue d’Istanbul pour un meeting du principal parti d’opposition, qui promet de continuer la mobilisation contre le président Recep Tayyip Erdoğan, après l’arrestation, le 19 mars, d’un de ses membres, le maire de la ville.
La disqualification controversée de Călin Georgescu pourrait profiter à un autre candidat d’extrême droite, George Simion, à l’approche de la présidentielle du 4 mai. Mais des candidats autoproclamés indépendants espèrent aussi tirer leur épingle du jeu.