Europe Analyse

Vingt ans après le « non », la critique de gauche de l’UE a été bousculée par les crises

Si le carcan austéritaire des années 2010 a incité la « gauche du “non” » à durcir sa critique de l’intégration européenne, la décennie en cours a changé la donne. Les largesses de la pandémie et la pression des États néo-impériaux ont tempéré les velléités de rupture radicale. 

Fabien Escalona

Il y a vingt ans, le traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE) était rejeté par la France, convoquée via référendum par le président Jacques Chirac. Trois jours plus tard, le « non » triomphait également aux Pays-Bas. Les principales dispositions du texte allaient cependant être reprises dans le traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007, cette fois-ci par la voie parlementaire.

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