Dix-sept des États membres ont demandé à la Commission européenne de réviser l’accord d’association avec Israël, en raison de son non-respect des droits humains. Entré en vigueur en 2000, cet accord donne à Israël le statut le plus favorable pour un pays non membre de l’Union.
Le soulagement après la défaite de George Simion en Roumanie ne doit pas égarer. Si des forces compatibles avec Trump et Poutine ont été contenues lors de plusieurs scrutins récents, leur menace est intacte et aucune alternative solide n’est au pouvoir.
Lors du sommet Choose France lundi, le président a souhaité la suppression pure et simple de la directive européenne sur le devoir de vigilance, comme le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz il y a une dizaine de jours. Une demande des patronats des deux pays dénoncée par les ONG.
Le scrutin législatif du 18 mai a été remporté par la coalition conservatrice du premier ministre sortant, Luís Montenegro. Alors que l’ensemble de la gauche poursuit son déclin, la progression la plus forte est enregistrée par Chega, un parti au discours xénophobe, sécuritaire et antisystème.
Si le candidat pro-européen est arrivé en tête, dimanche 18 mai, lors du premier tour, deux points seulement le distancent de son concurrent du PiS, ultraconservateur et pro-Trump. Ce dernier pourrait bénéficier au second tour de l’important réservoir de voix à l’extrême droite.
Le maire de Bucarest, un indépendant pro-européen et libéral, a déjoué les attentes en Roumanie : il s’est imposé dimanche 18 mai au second tour de la présidentielle, porté par une participation massive de citoyens qui se sont déplacés pour faire barrage à l’extrême droite.
Après avoir écrasé le premier tour de l’élection présidentielle, le candidat d’extrême droite reste favori du second, dimanche 18 mai, malgré des accrocs de fin de campagne. Son adversaire, partisan de l’Union européenne, espère encore un sursaut.
Même s’ils pensent que rien de concret n’en sortira, les Ukrainiens suivent avec grande attention la possible rencontre entre représentants de la Russie et de l’Ukraine à Istanbul, jeudi 15 mai. Reportage à Sviatochyne, un quartier de la capitale durement touché par les attaques russes.
La Commission européenne a subi mercredi un revers de taille : le Tribunal de l’UE lui reproche de n’avoir pas suffisamment justifié son refus de rendre publics les textos échangés entre sa présidente, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, lors de la négociation des contrats pour les vaccins de covid.
Le président ukrainien a déclaré dimanche qu’il « attendrait » son homologue russe en Turquie, où ce dernier a proposé plus tôt de tenir des discussions « directes » et « sans condition préalable » entre la Russie et l’Ukraine à partir de jeudi. Mais Vladimir Poutine n’a pas accepté le cessez-le-feu de trente jours exigé par les soutiens de l’Ukraine.
Encore marginaux en 2019, les nationalistes et les libertariens regroupés sous la bannière du parti Konfederacja comptent bien faire un score historique à l’élection du chef de l’État, les 18 mai et 1er juin prochains. Leur candidat, Sławomir Mentzen, arpente le pays.
Au lendemain d’une démonstration de force diplomatique russe, Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk ont réclamé, de concert avec les États-Unis et depuis Kyiv, un « cessez-le-feu complet et inconditionnel » de 30 jours à Moscou. Le président français et le chancelier allemand menacent de durcir les sanctions contre la Russie si elle n’accepte pas.
En Moldavie, le pouvoir proeuropéen se méfie des Gagaouzes, chrétiens turcophones affidés de Moscou, rassemblés au sud du pays dans une quinzaine de communes et perçus comme la cinquième colonne du Kremlin. Mediapart s’est rendu sur ces terres complexes et complexées.
Journaliste et critique de cinéma, considérée comme « agente de l’étranger » par le Kremlin, Ekaterina Barabach a été exfiltrée de Russie par Reporters sans frontières. À 64 ans, elle risquait dix ans de prison. Réfugiée en France, elle s’apprête à demander l’asile politique.
La Russie a annoncé un cessez-le-feu de trois jours à compter de ce jeudi 8 mai. L’exécutif ukrainien, qui y voit surtout une manière pour Vladimir Poutine de protéger sa grande parade militaire annuelle, ne compte pas s’y plier.
Le conclave des cardinaux chargés d’élire le nouveau pape s’est ouvert mercredi 7 mai. Plus de deux semaines après le décès du pape François, Josselin Tricou, sociologue spécialiste du catholicisme, décrypte les enjeux du scrutin.