Europe Enquête

« J’ai vu des choses bien pires que la mort » : la traite des femmes perdure en Europe

On trouve de nombreuses femmes roumaines dans les maisons closes allemandes et entre les mains de trafiquants. Ce phénomène touche désormais de nombreux pays européens, dont la France. Mais les États semblent s’en accommoder puisqu’ils ne renforcent pas les contrôles.

Florentin Cassonnet

Iaşi (Roumanie).– « Viața bate filmul » (« La vie bat le film »), dit-on en roumain quand la réalité dépasse la fiction. La sienne, c’est sûr. Larisa Butnariu est rescapée d’un enfer dont elle témoigne à visage découvert dans les médias roumains. « Quand vous me trouverez morte dans un fossé avec une balle dans la tête, rappelez-vous que j’ai frappé à toutes les portes des institutions existantes en Roumanie », prévient-elle. N’a-t-elle pas peur de la mort ? « J’ai vu des choses bien pires. »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter