Europe

Ras-le-bol de la corruption : le premier ministre serbe est tombé, mais le soulèvement se poursuit

Après la démission du premier ministre, la colère ne retombe pas. Ce samedi, la ville de Novi Sad sera bloquée, tandis que des rassemblements ont lieu dans tout le pays.

Jean-Arnault Dérens

Ils sont partis jeudi matin de Belgrade, à pied. Plus de cinq cents étudiants ont marché en direction de Novi Sad, la seconde ville du pays, à 80 kilomètres de distance, où ils sont arrivés vendredi soir, triomphalement accueillis par des dizaines de milliers de personnes. Partout acclamés par les habitants des petites villes de la plaine de Voïvodine qu’ils ont traversées, les étudiants ont dormi jeudi soir en plein air, sur les terrains de sport d’Inđija, le maire de cette commune située à mi-chemin ayant refusé de leur faire ouvrir les bâtiments. Samedi, les trois ponts qui traversent le Danube à Novi Sad seront occupés, bloquant totalement la circulation dans la capitale de la province du nord de la Serbie.

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