Europe Analyse

Le gouvernement belge vire à droite, sous l’égide des séparatistes

Bart De Wever, le leader nationaliste flamand, a été investi comme premier ministre d’une coalition de cinq partis. Avec l’aide des libéraux francophones, il a défini un agenda de réduction de l’État social, de durcissement des politiques migratoires, et cherche à affaiblir le niveau fédéral. 

Fabien Escalona

Bart De Wever a demandé, mardi 4 février, la confiance à la Chambre des députés de Belgique. Ses membres lui ont accordé jeudi dans la soirée, à 81 voix contre 66. Le leader de la NV-A (Nieuw-Vlaamse Alliantie, ou Alliance néo-flamande) est ainsi confirmé à son poste de premier ministre. Il aura la responsabilité de mettre en œuvre l’accord trouvé, après huit mois de négociations, par une coalition baptisée « Arizona ». 

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