Pour avoir relayé des témoignages de violences sexistes et sexuelles qui auraient été commises par des imams connus sur les réseaux sociaux, Amin et Loubna ont été la cible d’une cabale numérique. Nous vous racontons leur histoire.
Après quinze ans de combat judiciaire, un non-lieu puis une relaxe en première instance, trois hommes ont finalement été reconnus victimes d’agressions sexuelles de la part de leur ex-chef scout, commandant de police, Jean-Christophe M., par la cour d’appel de Poitiers.
En décembre 2023, l’athlète française Solène Mazingue dénonce un viol dont elle aurait été victime de la part d’un athlète américain. Ni ses entraîneurs ni les fédérations concernées n’ont réagi. Incapable de remonter sur des patins, elle a déposé plainte en avril.
OMD, un réseau d’agences de médias du géant états-unien de la publicité Omnicom, a été reconnu coupable par le conseil des prud’hommes de ne pas avoir enquêté et soutenu une salariée ayant déposé plainte pour agressions sexuelles et viol visant deux employés.
Deux plaintes ont été déposées en 2021 contre le chef de chœur de l’Église luthérienne malgache de Strasbourg. Trois ans après, les deux femmes dénoncent la passivité de l’institution et l’immobilisme du service de police chargé de l’enquête.
L’acteur de 75 ans, qui devait être jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes, était absent pour raisons de santé. Son avocat a obtenu le renvoi de l’audience au 24 mars, et il s’est aventuré sur le fond de l’affaire dans une plaidoirie très virulente à l’égard du parquet et des plaignantes.
Un psychologue de Champagne-Ardenne a été condamné à quatre ans d’emprisonnement dont trois avec sursis et à une interdiction d’exercer par le tribunal correctionnel de Meaux. Il a été reconnu coupable d’agressions sexuelles incestueuses sur deux enfants.
Gérard Depardieu sera jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes. Lors de son audition en avril, dont Mediapart a pris connaissance, l’acteur a contesté en bloc les faits, mais il a souffert de nombreux trous de mémoire.
Depuis que le cinéaste a été condamné à un an de prison pour agressions sexuelles, son avocate et de nombreux éditorialistes s’insurgent et dénoncent, à coups de raccourcis, une peine exceptionnellement sévère. Mediapart révèle les éléments du jugement.
Selon nos informations, l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) sera partie civile, aux côtés des deux plaignantes, au procès du comédien qui se tient le 28 octobre. Elle explique pourquoi à Mediapart.
Alors que Gérard Depardieu doit être jugé pour agressions sexuelles sur deux femmes le 28 octobre, l’une d’elles s’exprime pour la première fois à visage découvert dans Mediapart. Amélie, 53 ans, décoratrice ensemblière dans le cinéma, raconte son long cheminement vers la parole. L’acteur conteste ses accusations.
À Argol, une enquête est en cours visant le maire de la commune pour agression sexuelle. Il y a une quinzaine d’années, une autre femme dénonçait des faits similaires. À l’époque, la justice avait conclu à un non-lieu. D’autres femmes témoignent. Certaines étaient mineures au moment des faits.
Jugé pour deux agressions sexuelles et des faits de harcèlement sexuel entre 2018 et 2023, le comédien de 45 ans vient d’être condamné ce mardi à douze mois de prison, dont six avec sursis. Son avocate annonce faire appel.
Deux comédiennes ont saisi la justice contre l’acteur des séries « HPI » et « Le Flambeau », figure du théâtre d’improvisation, l’une pour « tentative de viol », l’autre pour violences conjugales. Cinq autres femmes témoignent dans notre enquête. Lui dénonce des « rumeurs infondées » et attend de s’expliquer « devant la justice ».
Qu’elles soient journalistes couvrant le procès à l’intérieur du tribunal ou militantes qui chantent et collent des affiches en dehors, depuis sept semaines à Avignon, elles se retrouvent autour d’un sentiment de colère et de la volonté de parler au grand jour des violences systémiques.
Sept accusés sont entendus cette semaine par la cour criminelle du Vaucluse, dont Dominique D., qui est allé six fois à Mazan et que Dominique Pelicot décrit comme son plus grand complice. Poussé dans ses retranchements, face à ses versions divergentes, l’homme s’est pitoyablement défendu.