Journaliste. Ex-directrice éditoriale de la rédaction de Mediapart aux côtés de Stéphane Alliès entre le 5 mars 2018 et le 28 juin 2023, à la suite de François Bonnet.
J’ai rejoint Mediapart à sa création, en 2008, pour suivre les questions migratoires après avoir travaillé dix ans aux Echos et avoir contribué à la revue Vacarme. Co-auteure d'Immigrés sous contrôle (Le Cavalier bleu, 2008), avec Danièle Lochak. J’ai publié en février 2014 Roms & riverains, Une politique municipale de la race (La Fabrique), avec Éric Fassin, Serge Guichard et Aurélie Windels.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Bourgade rurale de la province Sud de la Nouvelle-Calédonie, Bourail devrait voir le rejet de l’indépendance l’emporter lors du référendum prévu au plus tard en novembre 2018.
Elie Poigoune fut l’un des premiers bacheliers kanak. Aujourd’hui président de la Ligue des droits de l’homme en Nouvelle-Calédonie, il a été l’un des militants les plus actifs de son pays, d’abord en faveur de la rétrocession des terres, puis de l’indépendance. Reconnu pour sa capacité à tisser des liens entre les communautés, il fait partie du « comité des sages » désigné par Édouard Philippe pour préparer le référendum d’autodétermination. Rencontre au centre culturel Jean-Marie-Tjibaou, à Nouméa.
Les habitants d’Oundjo, en Nouvelle-Calédonie, sont pêcheurs de crabes depuis des générations. Leur tribu est située non loin de Koné, chef-lieu de la province Nord, à proximité de l’usine de nickel. À l’approche du référendum d’autodétermination, les discussions sur l’avenir du pays s’intensifient. Certains hésitent encore.
Face à la contestation qui grandit au-delà des cercles militants, l’exécutif se mobilise pour défendre son projet de loi sur l’asile et l’immigration. Alors que le premier ministre reçoit ce jeudi après-midi les associations de lutte contre l’exclusion, le président de la République a prévu de se rendre à Calais.
Le nombre d’arrivées de migrants ayant traversé la Méditerranée pour rejoindre l’UE a été divisé par deux en 2017 par rapport à 2016 et par cinq par rapport à 2015. La « crise » est terminée. A-t-elle jamais eu lieu ?
Lors d’une « audience » organisée à Paris les 4 et 5 janvier, ce tribunal d’opinion, créé il y a quarante ans, est appelé à se prononcer sur l’accusation de complicité de crime contre l’humanité portée contre les dirigeants de l’Union européenne.
La politique migratoire menée par Emmanuel Macron est-elle la « pire » qu’ait connue la France depuis la Seconde Guerre mondiale ? Un retour en arrière montre qu’elle ne surgit pas de nulle part, mais s’inscrit au contraire dans un durcissement continu qui s’est accéléré au début des années 2000 avec l’arrivée place Beauvau de Nicolas Sarkozy.
La mobilisation des acteurs de la solidarité porte ses fruits : le ministère de l’intérieur fait machine arrière, en renonçant à intégrer dans son projet de loi une mesure qui aurait constitué un reniement du droit d’asile tel qu’il a été construit après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les acteurs de la solidarité entrent en résistance. Une mobilisation inédite depuis une dizaine d’années, regroupant les associations nationales et les réseaux locaux, est en train de prendre forme. Coup d’envoi : ce week-end à Briançon et Névache dans les Hautes-Alpes, pour convaincre l’opinion qu’une autre politique migratoire est possible.
Malgré l’opposition des acteurs de terrain, le ministre de l’intérieur a diffusé aux préfets une circulaire qui autorise les vérifications administratives dans les centres d’hébergement d’urgence afin d’en faire sortir les sans-papiers. Les associations nationales dénoncent un « tri » des personnes sans abri.
Le plan, décidé mercredi soir en marge du sommet UE-Afrique à Abidjan, vise à « évacuer » les migrants victimes d’esclavage en Libye. Il pose de nombreuses questions. Et rappelle l’initiative ratée de l’Europe au printemps 2015 pour lutter contre les trafiquants.
Le premier ministre Édouard Philippe entame un déplacement de six jours en Nouvelle-Calédonie. Enjeu : garantir un vrai référendum d'autodétermination et tourner la page de notre histoire coloniale.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
After a summer marked by the dramatic changes at French weekly Le JDD, this month sees the launching of Les états généraux de l’information, a consultation process examining the state and future of news reporting in France. It is an occasion for Mediapart to present the fundamental importance for our democracy of a free and independent press. This fight is also yours.
Après un été marqué par la reprise en main dramatique du JDD, la rentrée va être rythmée par le lancement d’états généraux de l’information, annoncé pour le mois de septembre. L’occasion pour Mediapart de défendre encore une fois son modèle et l’importance fondamentale d’une presse libre et indépendante pour notre démocratie. Ce combat est aussi le vôtre. Mobilisons-nous pour le droit de savoir !
Un projet de décret que Mediapart a pu consulter détaille les modalités d’accès des journalistes dans les lieux où sont enfermés les étrangers en situation irrégulière. Centres de rétention et zones d'attente: ils pourront y faire des reportages, y compris par leurs propres moyens (sans accompagner de parlementaire).
Après les violences ayant eu lieu à Pajol, Mediapart a voulu entrer au centre de rétention de Vincennes pour recueillir le témoignage des Érythréens et des Soudanais qui y ont été enfermés. Refus. Énième refus. Une loi autorisant l’accès aux journalistes à ces lieux de privation de liberté devrait pourtant être adoptée d’ici quelques semaines au Parlement.
À la suite de l'expulsion, mardi 2 juin aux aurores, du campement de La Chapelle, qualifiée d'«évacuation humanitaire» par les pouvoirs publics et l'association France terre d'asile, plusieurs dizaines de migrants se sont retrouvés à la rue.