La décision de la Ligue arabe de suspendre Damas de ses travaux a été largement saluée. La Turquie compte elle aussi faire pression. Mais face à un régime intransigeant et une Ligue désunie, une guerre d'usure se dessine.
Alors que le Conseil national syrien se réunit à Istanbul ce 2 octobre pour tenter d'unifier l'opposition en exil, Riyad al-Chaqfeh, responsable de la Confrérie des Frères musulmans, s'explique sur les ambiguïtés de son mouvement tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Syrie.
Après des mois de difficiles tractations, un Conseil national syrien de 140 membres a été créé, jeudi. Il réussit l'exploit de réunir les nouveaux acteurs de la révolution, des laïcs et islamistes, des universitaires et technocrates, et de nombreux opposants en exil. C'est un pas important d'effectué face au régime d'Assad. Explications de notre envoyée spéciale à Istanbul.
Associés aux travaux de l'opposition réunie à Istanbul, samedi 16 juillet, de jeunes Syriens en sont ressortis déçus devant la prudence de leurs aînés. «La plupart des manifestants qui ont entre 20 à 25 ans ne veulent qu’une seule chose : la chute du régime», témoigne l'un d'eux.
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Ils sont jeunes et sympathiques, infiniment talentueux et révolutionnaires dans leur art. Les musiciens Kinan Azmeh, Basel Rajoub, Jasser Haj Youssef et leurs « guests », le Syrien Feras Charestan et le Libanais Khaled Yassine, se produisent ce samedi 9 février à 17 heures au Théâtre de la Ville (salle des Abbesses, Paris) pour présenter leurs compositions et leurs nouveaux arrangements.
« Trois millions de Syriens ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence. Chacun d'entre vous peut y contribuer en achetant cette œuvre», «En achetant cette œuvre, vous contribuez au fonctionnement d'un hôpital de terrain »… Telle est la « valeur » indiquée si l’on veut connaître la mise à prix de chacune des œuvres réunies par Syriart et exposées depuis jeudi à l’Institut du monde arabe, à Paris.