Une cinquantaine de jours après sa réélection largement contestée, le président Mahmoud Ahmadinejad a semé la discorde dans son propre camp en nommant Esfandiar Rahim Mashaie vice-président. Le Guide suprême est intervenu et les annonces de départ de ministres se sont multipliées, peu de temps avant le vote de confiance des parlementaires au gouvernement et la cérémonie d'investiture prévue le 5 août. Parallèlement aux conflits internes à la sphère politique, les Iraniens continuent d'exiger une ouverture du régime, soutenu par la mobilisation internationale.
Une cinquantaine de jours après sa réélection contestée par un large mouvement social, le président Mahmoud Ahmadinejad a semé la discorde dans son propre camp en nommant Esfandiar Rahim Mashaie vice-président. Le Guide suprême est intervenu et les annonces de départ de ministres se sont multipliées, peu de temps avant le vote de confiance des parlementaires au gouvernement et la cérémonie d'investiture prévue le 5 août. Parallèlement aux conflits internes à la sphère politique, les Iraniens continuent d'exiger une ouverture du régime, soutenu par une mobilisation internationale toujours plus importante.
Cette année, un Français sur deux ne partira pas en vacances. Si l'instauration des deux premières semaines de congés payés en 1936 a voulu démocratiser cette pratique, la façon dont elle est mise en œuvre aujourd'hui témoigne de la persistance d'inégalités liées à des facteurs économiques, culturels et familiaux. Les femmes seules avec enfant(s) et les jeunes sont ceux qui souffrent le plus d'être exclus du rituel.
Joachim Gatti, a été blessé le 8 juillet 2009 par un tir de flash-ball, et a perdu un œil. «Il m'en reste un et avec lui une haine sourde», a-t-il fait lire au cours de la manifestation organisée le 13 juillet 2009. Mediapart a recueilli l'enregistrement du texte de Joachim Gatti lu par un ami. Depuis 2005, au moins six personnes ont connu le même sort.
Ce jeudi 9 juillet, Iraniens et Français ont défilé de la place de la Sorbonne à l'université Jussieu à Paris pour commémorer les dix ans de la révolte étudiante en Iran, faisant écho à de nombreux autres rassemblements prévus dans le monde entier. Cet anniversaire résonne dans l'actualité, en pleine révolte de la population iranienne.
«Depuis deux mois, il y a eu une quinzaine de tentatives de suicide au centre de rétention de Vincennes», assure la Cimade. Les sans-papiers ont décidé la semaine dernière d'entamer une grève de la faim pour dénoncer la violence de leur enfermement. Mediapart est allé à leur rencontre afin de recueillir le témoignage d'Ahmed, qui a été renvoyé en Algérie hier, mardi 7 juillet. Reportage.
Mardi 30 juin, l'ensemble des sans-papiers du centre de rétention administrative de Vincennes (94) se sont déclarés en grève de la faim, réagissant à «une énième tentative de suicide». Une liste de revendications rédigée a été envoyée à l'administration.
Si la révolte des Iraniens peine de plus en plus à se faire entendre à l'étranger, des témoignages rapportent l'intensification des mises en détention et des cas de tortures ont été dénoncés. Malgré tout, les Iraniens continuent de manifester leur colère, confrontés à l'absence de perspective. Lundi 29 juin, les négociations entamées entre le Conseil des gardiens et les candidats contestant la réélection d'Ahmadinejad n'avaient abouti à aucun accord.
Le président américain est, pour la première fois, intervenu sur le conflit iranien. Les Etats-Unis «sont choqués et outrés» par la répression violente de l'opposition. Mardi, le Conseil des gardiens a exclu d'annuler le scrutin, estimant qu'il n'y avait pas eu d'irrégularités. Une marche en hommage aux victimes est toutefois prévue pour jeudi et l'idée de lancer une grève générale semble faire son chemin. Le candidat conservateur Rezaï a décidé de retirer sa plainte pour irrégularités.
Après un week-end meurtrier, le régime menace toujours plus ouvertement «les émeutiers». Mais les manifestants n'abandonnent pas la mobilisation et cherchent de nouvelles façons d'exprimer leur colère. A Téhéran, ils se sont rassemblés avec des bougies en hommage aux victimes des forces de l'ordre et un appel à la grève générale circule.Un tract appelant les commerçants à la grève
L'ayatollah Ali Khamenei s'est adressé au peuple pour la première fois depuis les élections présidentielles du 12 juin, dont les résultats controversés ont soulevé la révolte dans le pays. Appelant au calme, il n'a cependant pas tempéré son soutien au président Mahmoud Ahmadinejad, laissant entrevoir une répression accrue pour ceux qui ne se satisferaient pas de cette réélection.