International

Le blocus médiatique s'intensifie en Iran

Dès l'annonce des résultats des élections présidentielles et alors que les premières voix s'élevaient pour dénoncer une fraude, le régime a augmenté le contrôle exercé sur tous les moyens de communication. La manifestation de l'opposition, au cours de laquelle des dizaines de milliers d'Iraniens ont défilé en silence, n'a pu être suivie que par la télévision officielle du régime. Estimant, mercredi 17 juin, que les journalistes étrangers se faisaient «les porte-parole des émeutiers», le gouvernement leur a interdit de sortir de leurs bureaux. Arrestations et expulsions se multiplient. Les sites internet sont également menacés. Tant bien que mal, l'information continue de circuler.

Charlotte Rouault

«Le collaborateur d’une équipe de la chaîne italienne RAI, un reporter de Reuters et un journaliste de France 3 ont été physiquement agressés par des forces de l’ordre dans la capitale. Une équipe de la BBC a été menacée par la police, mais des manifestants ont réussi à faire fuir les forces de l’ordre», rapporte Reporters sans frontières (RSF) au cinquième jour de manifestations à Téhéran.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter