International Note de veille

En Iran, la crise gouvernementale masque la contestation

Une cinquantaine de jours après sa réélection largement contestée, le président Mahmoud Ahmadinejad a semé la discorde dans son propre camp en nommant Esfandiar Rahim Mashaie vice-président. Le Guide suprême est intervenu et les annonces de départ de ministres se sont multipliées, peu de temps avant le vote de confiance des parlementaires au gouvernement et la cérémonie d'investiture prévue le 5 août. Parallèlement aux conflits internes à la sphère politique, les Iraniens continuent d'exiger une ouverture du régime, soutenu par la mobilisation internationale.

Charlotte Rouault

En Iran, parallèlement aux protestations des citoyens, la crise politique prend de l'ampleur. Du coup, on parle moins de la mobilisation des Iraniens, nombreux à refuser de reconnaître Ahmadinejad comme président. Elle n'en reste pourtant pas moins active, tout comme la répression. Hier, le journal Etemad annonçait qu'Amir Javadifar, «un étudiant en gestion industrielle [dans la ville de] Qazvin est mort en prison». Le jeune homme avait été arrêté lors d'une manifestation le 9 juillet et avait été blessé au nez, mais le journal n'a pas fournit plus de précisions quant aux causes de son décès.

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