Theodor Herzl est né et a grandi à Budapest, et s’est formé politiquement à Vienne, alors deux villes de l’Empire austro-hongrois. Après deux ans de guerre à Gaza, des actions militantes ainsi que des musées ou des colloques revisitent son héritage.
La région post-industrielle de Moravie-Silésie fait figure de laboratoire des enjeux qui structurent le scrutin, prévu vendredi et samedi à travers le pays. L’oligarque Andrej Babiš, ancien premier ministre, promis à la victoire, devrait réaliser là son meilleur score.
Viktor Orbán avait interdit la marche des fiertés de la capitale de Hongrie. Samedi après-midi, plusieurs centaines de milliers de personnes, hongroises et européennes, l’ont défié et ont marché dans la capitale. « Un moment historique » que racontent les manifestant·es.
Médiatiquement éclipsée par l’interdiction de la pride de Budapest, une loi sur la « protection de l’identité locale » entre en vigueur mardi. Elle donne le pouvoir aux communes de choisir qui peut – ou non – s’implanter sur leur territoire.
Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Budapest mardi 1er avril pour s’opposer à une nouvelle loi votée en accéléré pour interdire la Marche des fiertés prévue fin juin. Une décision autant idéologique que tactique de la part du pouvoir.
Dans les pays de l’ancien « bloc de l’Est » aujourd’hui membres de l’Union européenne, les coupes dans les fonds de l’USAID mettent en lumière la dépendance toujours forte des acteurs de la société civile aux financements étrangers. À Budapest, Viktor Orbán s’en félicite.
De la Hongrie à la Roumanie, en passant par la Slovaquie, des politiciens estampillés « prorusses » par leurs adversaires remportent de grands succès électoraux avec une rhétorique pacifiste à propos de l’Ukraine. Dans les discours, un clivage géopolitique Est-Ouest supplante les questions sociales.
Le pays de Viktor Orbán offre l’exemple le plus abouti dans le monde occidental d’un national-conservatisme irréductible. Pris en modèle tant par les républicains aux États-Unis que par le RN en France. « Make Europe Great Again » est son slogan pour la présidence de l’UE qui démarre.
Après la tentative d’assassinat du premier ministre slovaque mercredi, les journalistes indépendants se retrouvent une nouvelle fois mis en accusation par le pouvoir.
Après sa visite en France, le président chinois Xi Jinping se rendra à Belgrade puis à Budapest. Ces dernières années, le dirigeant serbe et son homologue hongrois sont devenus les plus proches alliés de Pékin sur le Vieux Continent. L’Union européenne s’en inquiète.
Autriche, Hongrie et Tchéquie se disputent la place de meilleur soutien de l’État hébreu au sein de l’Union européenne. Autant pour se débarrasser des accusations d’antisémitisme qui les visent que dans une optique de guerre civilisationnelle islamophobe.
Revenu aux affaires en octobre dernier, le premier ministre, Robert Fico, tente de consolider son pouvoir au plus vite en s’en prenant à la justice et aux médias publics. Son candidat est favori de l’élection présidentielle du samedi 23 mars.
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Ce dimanche 5 novembre au Reflet Médicis, dans le 5ᵉ arrondissement de Paris, projection du film documentaire « Pierre Feuille Pistolet » suivi d'un débat avec le réalisateur du film, Maciek Hamela, et la journaliste du Courrier d'Europe centrale et de Mediapart, Clara Marchaud.
Découvrez la nouvelle lettre d’information du Courrier d’Europe centrale dans laquelle nos correspondant.e.s régionaux vous raconteront des histoires inédites.
« 1989 Année Zéro ». Ce blog hébergé par le site Hu-lala.org vise à recueillir les souvenirs d’Européens du quotidien derrière le Rideau de fer. Nous faisons appel à vos témoignages ! (hulala.org@gmail.com)
Comme le montre encore le Brexit, le succès électoral des droites extrêmes concerne toute l’Europe, et pas seulement les «électeurs immatures» d’Europe centrale et orientale. Si les histoires des pays européens sont différentes, les défis que la gauche a à affronter sont les mêmes.