Le dirigeant nationaliste hongrois va s’arroger le droit de gouverner par décrets. Le Parlement doit adopter une loi prolongeant sans limite de temps « l’état de danger » décrété le 11 mars pour 15 jours. L’opposition dénonce un « putsch ».
Le parti anti-corruption a remporté les élections législatives qui se sont déroulées samedi en Slovaquie, avec 25 % des voix, devant les populistes du gouvernement sortant, selon des résultats quasi complets.
En Slovaquie, où des élections législatives sont programmées samedi 29 février, des médias indépendants luttent pour rendre justice à leur collègue assassiné en février 2018, Ján Kuciak. Et contre un gouvernement corrompu.
Le procès le plus important de l’histoire récente de la Slovaquie débute jeudi. Sur le banc des accusés, quatre personnes impliquées dans l’assassinat du journaliste Ján Kuciak en février 2018, dont un puissant homme de la pègre locale, qui avait tissé des liens étroits avec le monde politique et des procureurs.
Avec des généreuses mesures sociales et un récit national rodé, le parti Droit et Justice (PiS) s’est enraciné dans la société polonaise et pourrait remporter une large victoire aux élections législatives dimanche.
Angela Merkel et Viktor Orbán célèbrent ensemble, ce lundi, le 30e anniversaire du « pique-nique paneuropéen », première brèche dans le Rideau de fer, avant son ouverture totale par la Hongrie puis la chute du mur de Berlin. Mais sur fond de querelle mémorielle et à l’ombre des barbelés érigés en 2015.
Il y a dix ans, l’Europe découvrait les images des miliciens du Jobbik paradant au cœur de Budapest. Puis le parti d’extrême droite s’est fait couper l’herbe sous le pied par la trajectoire autoritaire de Viktor Orbán. Il s’avère aujourd’hui incapable d’enrayer la toute-puissance du premier ministre hongrois.
Mensonges et intimidations sont le lot quotidien dans les médias publics, mis en coupe réglée par les nationaux-conservateurs en Pologne et en Hongrie.
Une loi d’inspiration néolibérale sur le temps de travail catalyse la colère accumulée contre le régime d'Orbán et pousse ses opposants à l’union. Les syndicats menacent de bloquer le pays.
L’avenir de la démocratie hongroise passe-t-il par les femmes ? Le mouvement de contestation qui secoue le pays dirigé par le leader hongrois Viktor Orbán depuis mi-décembre est essentiellement mené par des femmes, pourtant très minoritaires en politique.
Le gouvernement de Viktor Orbán mène depuis quelques mois une attaque frontale contre les mondes académique et culturel, accusés de déloyauté et de déviance idéologique. Mais les oppositions n'ont pas dit leur dernier mot : depuis quelques jours, la colère gronde à Budapest et dans plusieurs villes hongroises.
Viktor Orbán, sorti renforcé des législatives d’avril, accélère depuis son travail de sape contre la démocratie. Les oppositions parlementaires comme la société civile peinent à trouver la meilleure manière de s’opposer au premier ministre hongrois. Enquête à Budapest.
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Comme le montre encore le Brexit, le succès électoral des droites extrêmes concerne toute l’Europe, et pas seulement les «électeurs immatures» d’Europe centrale et orientale. Si les histoires des pays européens sont différentes, les défis que la gauche a à affronter sont les mêmes.
Le site d'information HULALA vient d'inaugurer une nouvelle interface pour son site Internet : www.hu-lala.org. Créé en 2009 par trois journalistes freelance basés à Budapest avec pour objectif de construire le média francophone de référence sur la Hongrie, HULALA a désormais pour ambition de couvrir l'ensemble des pays d'Europe centrale.
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