Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après avoir retiré 25 000 euros de subventions à la suite de la polémique sur l’affiche de l’Inter-LGBT annonçant la marche des fiertés à Paris, la présidente de la région Île-de-France a supprimé une autre subvention d’un même montant après le dépôt d’un amendement RN.
Le premier ministre et le président du groupe MoDem à l’Assemblée ont tous les deux menacé de ne pas soutenir la candidature aux municipales à Lille de la députée Violette Spillebout. La raison : celle-ci se serait montrée trop offensive dans le dossier Bétharram.
Trois mois après avoir dénoncé la « censure » du ministère de l’éducation nationale, le dessinateur Jul publie sa version de « La Belle et la Bête » avec le soutien de plusieurs figures du camp présidentiel. S’appuyant sur cette affaire et d’autres, des élus de gauche veulent mobiliser l’Assemblée contre la menace qui pèse sur l’enseignement.
Cette semaine, la station Europe 1 reçoit dans ses locaux des stagiaires en classe de seconde. Au même moment, Jean-Marc Morandini, condamné pour corruption de mineurs, fait son retour provisoire sur l’antenne. Une situation inédite, qui suscite l’inquiétude des salariés et des parents des adolescents.
Valérie Pécresse, la RATP ou encore l’entreprise Paypal ont retiré leur soutien à l’Inter-LGBT, qui organise la marche des fiertés à Paris le 28 juin. En cause : une affiche qui dénonce « l’internationale réactionnaire » et de multiples interprétations fallacieuses.
Élu à la mairie de Pau, Alexandre Perez utilise sur le réseau social X un compte qui soutient les théories criminelles du « grand remplacement » ou de la « remigration ». Sur Facebook, il attaquait aussi des lanceurs d’alerte et victimes de Bétharram, sans que cela fasse réagir l’actuel premier ministre.
Depuis plus de dix ans, la ministre a toujours contesté tout lien d’intérêts avec le groupe énergétique lorsqu’elle était députée européenne. Une enquête du « Nouvel Obs » et de France 2 montre pourtant qu’elle aurait reçu 300 000 euros de l’entreprise.
Après l’assassinat de Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens, le parquet antiterroriste a été saisi. Christophe Belgembe, 53 ans, tenait depuis des années des propos racistes sur Facebook. « Si Marine ou Jordan passent pas, les mecs... Réveillez-vous », a-t-il déclaré dans une vidéo postée juste après son passage à l’acte.
Porte-parole du collectif des victimes et conseiller municipal à Pau, Alexandre Perez se démultiplie sous une fausse identité pour attaquer les témoins qui ont mis en difficulté François Bayrou.
Une journaliste de la rédaction et déléguée syndicale CGT dénonce auprès de Mediapart des propos et des gestes transphobes et sexistes tenus par le directeur général de 20 Minutes lors d’une réunion. Si ce dernier conteste toute « intention discriminatoire », une enquête interne a été ouverte vendredi 30 mai.
Le premier ministre a publié sur son site puis transmis à BFMTV des « preuves » présentées comme exclusives et supposées montrer qu’il n’a jamais menti. En réalité, tous ces documents sont déjà connus et ne le dédouanent absolument pas. François Bayrou a aussi omis tous les éléments mettant à mal sa version.
Devant la commission parlementaire consacrée aux violences à l’école, quatre membres de l’inspection générale ont reconnu que Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, était bien intervenue pour réécrire la lettre concluant le rapport sur le prestigieux établissement catholique.