Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lancée vendredi par la Défenseuse des droits, la plateforme voulue par Emmanuel Macron permet de signaler des cas de discrimination par Internet et par téléphone, au 3928. Plusieurs associations antiracistes interrogées par Mediapart se montrent sceptiques.
Malgré l’interdiction pour les restaurants d’accueillir des clients, le lycée hôtelier catholique Albert-de-Mun dans le VIIe arrondissement de Paris en sert chaque jour une trentaine en toute discrétion, dont certains invités de marque. Des élèves dénoncent une « concurrence déloyale » et s'estiment « mis en danger ».
Cibler la communauté tchétchène, des kebabs halal ou des barbiers musulmans… Dans le cadre des opérations de lutte contre le « séparatisme », certaines préfectures sollicitent les inspecteurs du travail. En interne, on dénonce des demandes « xénophobes » et des atteintes au principe d'indépendance.
Dénonçant une « discrimination systémique » dans la mise en œuvre des contrôles d’identité, ces associations s’approprient une innovation juridique de 2016 pour faire constater le « manquement » de l’État.
Des milliers d’hommes gays témoignent depuis jeudi des violences sexuelles qu’ils ont pu subir pendant l’enfance ou à l’âge adulte. Une prise de parole jusque-là inaudible tant l'homophobie ou la construction de la masculinité ont souvent empêché la prise en compte de ces violences.
Deux mois après son passage à tabac par la police, le producteur de musique Michel Zecler reprend la parole. Suivi par un psychiatre, il se reconstruit, souhaite « tourner la page » et attend que la justice passe. Il réaffirme que des insultes racistes ont été proférées par les policiers, malgré les démentis de ces derniers.
Depuis le meurtre de trois gendarmes et la tentative de féminicide commis le 22 décembre par un individu surarmé, le procureur de Clermont-Ferrand justifie l’inaction des autorités et ne veut pas admettre de dysfonctionnement. Les plaintes de l'ex-épouse consultées par Mediapart montrent le contraire.
Trois des neuf jeunes artistes présents dans le studio du producteur lorsqu’il a été tabassé par des policiers ont accepté de se confier à Mediapart. Ils reviennent sur les coups et les insultes dont eux aussi ont été victimes. Certains ont déposé plainte auprès de l’IGPN.
Le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête pour tapage nocturne, injures publiques et menaces de mort après une soirée organisée en plein confinement par l’eurodéputé RN Jérôme Rivière. Si l’élu dément les faits, Mediapart s’est procuré plusieurs vidéos permettant de confirmer ces accusations.
Rien ne permet d’affirmer qu’un jeune homme de confession musulmane a été tabassé à Belfort, samedi 26 décembre, parce qu’il fêtait Noël. C’est pourtant le récit qui a été fait par plusieurs médias, par des syndicats de policiers, et par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
Le communiqué annonçant la fermeture de cet établissement hors contrat du XIXe arrondissement de Paris laisse penser qu’il s’agit d’une mesure prise pour lutter contre une école musulmane « séparatiste ». Ni les autorités interrogées ni les documents consultés par Mediapart ne confirment pourtant ces accusations.
Ces derniers mois, des dizaines de bénévoles et salariés ont quitté la fondation Le Refuge, créée afin d’aider les victimes d’homophobie en rupture familiale. Plusieurs jeunes hébergés dénoncent une prise en charge défaillante. Malgré de nombreuses alertes et témoignages mettant gravement en cause la direction, celle-ci dément tout dysfonctionnement.