Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’essayiste était jugé mardi pour diffamation après avoir accusé la journaliste Rokhaya Diallo en 2020 d’avoir « entraîné la mort des douze de Charlie Hebdo » et d’avoir « armé le bras des terroristes ». La décision sera rendue le 25 juin.
Plus d’un an après le suicide de Lucas, 13 ans, Nicole Belloubet va, selon nos informations, relancer l’enquête administrative, discrètement abandonnée. Mis en cause dans cette affaire, Gabriel Attal refuse de s’expliquer publiquement, mais charge son prédécesseur, Pap Ndiaye, en privé.
Dans un document confidentiel adressé à l’OMS, des parents décrivent les transitions de leurs enfants comme des « tragédies » qui ont brisé des familles. Mediapart a retrouvé trois des « enfants » concernés, qui s’insurgent contre une manipulation.
Acteur clé de l’offensive actuelle contre les transitions de mineur·es, Ypomoni se présente comme un simple groupe de parole pour des parents d’enfants trans. Des documents internes consultés par Mediapart montrent combien ce discours de façade cache « une guerre » contre les droits des personnes trans et leurs soutiens.
Le 28 mai, le Sénat examine une proposition de loi qui vise à interdire toute transition médicale aux mineur·es. Pour justifier son offensive, Les Républicains ont produit un rapport à prétention scientifique, mais biaisé de toutes parts. Plongée dans les coulisses d’une opération « intoxication ».
Deux figures de consultations spécialisées à Paris, le pédopsychiatre Jean Chambry et l’endocrinologue Laetitia Martinerie, détaillent les traitements proposés aux mineur·es trans qu’ils accompagnent depuis des années. Et répliquent – études à l’appui – à ceux qui les accusent de mettre des enfants en danger.
L’agression de Philippe Coopman pose de nouveau la question du contrôle des sites de rencontre Coco et Cocoland, au cœur de plusieurs meurtres, notamment homophobes, ces dernières années. Un sujet pointé du doigt par des associations depuis plus d’un an et toujours ignoré par le gouvernement.
Condamné en première instance pour diffamation contre une école musulmane à Valence, l’hebdo satirique vient finalement d’être relaxé. Selon le jugement obtenu par Mediapart, la cour d’appel estime qu’il n’est pas diffamatoire d’être accusé d’entretenir des liens avec les Frères musulmans.
Le présentateur de CNews s’est fait une spécialité de jeter en pâture dans ses émissions des personnes qu’il accuse de vouloir censurer les voix de droite, déclenchant contre elles des torrents de menaces de morts et d’insultes. Il sera jugé en juin pour diffamation.
Des documents internes obtenus par Mediapart montrent le décalage entre les faits vérifiés par les journalistes de la chaîne et les commentaires tenus en plateau. Ils prouvent que les animateurs ont parfaitement conscience des fausses informations qu’ils disent ou laissent dire à l’antenne.
De nombreux documents internes obtenus par Mediapart montrent comment la chaîne fait l’impasse sur les règles déontologiques élémentaires pour stigmatiser musulmans et étrangers, épargner coûte que coûte la police et criminaliser les mouvements sociaux.
Avant même d’avoir été publiée, une enquête de Mediapart sur le CV caché du conseiller « discours et opinion » de la porte-parole du gouvernement a provoqué sa démission. Alexis Bétemps fut, il y a quelques années encore, le relais de l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il dit avoir évolué, tout en refusant l’étiquette de « repenti ».