Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le leader mondial de l’intérim est poursuivi pour avoir établi un système de fichage racial pour satisfaire les clients qui refusaient les travailleurs non blancs. Si l’entreprise conteste toute pratique discriminatoire, le parquet estime l’infraction clairement établie.
À Mediapart, Amélie Oudéa-Castéra justifie son choix de scolariser ses enfants dans le très catholique collège-lycée Stanislas en raison « des paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. Nos révélations sur cet établissement ont conduit à un rapport de l’inspection resté confidentiel, dont la ministre affirme qu’il « n’est à l’heure actuelle pas sur son bureau ».
Alors que le tout nouveau premier ministre vante cette mesure prise à la rentrée, six membres du Haut-Commissariat aux droits de l’homme critiquent l’interdiction de l’abaya à l’école, qui « ouvre la porte à l’arbitraire, au harcèlement et à la discrimination » des élèves musulmanes.
La présidente du tribunal a déclaré que s’il n’y a pas « la preuve d’un projet abouti », les membres avaient « l’intention de troubler gravement l’ordre public » . La défense dénonce une décision « dangereuse », « morale » et « politique ».
La nouvelle loi permettra la déchéance de nationalité pour les binationaux convaincus de meurtre sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. Une mesure plébiscitée par l’extrême droite et que Nicolas Sarkozy avait échoué à faire voter, rappelle le professeur de droit public Jules Lepoutre.
En juillet 2022, l’hebdomadaire satirique accusait l’école privée d’être proche des Frères musulmans et mettait en cause le contenu des cours dans un article comportant de nombreuses erreurs. Condamné jeudi à une amende de 3 000 euros avec sursis, le journal va faire appel.
Malgré les multiples relances de Mediapart, le ministère de l’éducation refuse de dire pourquoi aucune enquête administrative n’a été lancée après la mort de cet adolescent victime de harcèlement scolaire. Mediapart est donc allé questionner directement le ministre.
Mediapart relève de très nombreuses erreurs et même plusieurs étranges omissions dans le document qui a servi à résilier le contrat entre l’établissement lillois et l’État.
Derrière l’émotion suscitée par ce drame survenu en janvier, rien n’a été fait pour savoir si le collège de l’adolescent aurait pu prévenir ce suicide. L’enquête administrative annoncée a été enterrée et le principal, qui minimise les faits de harcèlement, n’a jamais été auditionné. Alerté par courrier, Gabriel Attal n’a pas répondu.
Après les révélations de Mediapart sur le refus de trois sapeurs-pompiers de prendre en charge une adolescente de 13 ans décédée par la suite, la famille a déposé plainte ce vendredi pour « homicide involontaire ». L’un des sapeurs-pompiers aurait été sanctionné.
Un article publié en juillet 2022 accusait une école de Valence d’être proche des Frères musulmans. Son dirigeant dénonce des « mensonges » et regrette les conséquences de cette publication. Pour l’hebdomadaire, il ne s’agirait de rien d’autre que d’une « procédure abusive ».
Intervenus pour un malaise et estimant qu’elle simulait, trois sapeurs-pompiers sont repartis en laissant Aïcha, 13 ans, semi-consciente. Atteinte d’une hémorragie cérébrale, elle est décédée douze jours plus tard à l’hôpital.