Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le ministère de l’intérieur a un an pour faire respecter l’obligation pour les forces de l’ordre de porter leur numéro d’immatriculation. Dans une seconde décision, la juridiction a refusé d’ordonner à l’État de mettre un terme aux contrôles au faciès.
Les premiers éléments de l’enquête auxquels ont eu accès Mediapart et Radio France révèlent que ce jeune Guinéen de 19 ans aurait été tué dans le dos par un policier. Et affaiblissent sérieusement la théorie de la légitime défense.
Les trois premières journées d’audience du procès de sept personnes jugées pendant trois semaines pour association de malfaiteurs terroriste ont été consacrées aux personnalités des prévenus, notamment à leurs sentiments à l’égard de la police.
Six ONG ont saisi le Conseil d’État pour qu’il constate le « manquement » de l’État face aux contrôles au faciès, qualifiés de « discrimination systémique ». La rapporteure publique juge quant à elle qu’il n’y a pas de « carence fautive ».
Après plus de vingt ans de procédure et une enquête bâclée, la direction de la société d’intérim Adecco est jugée à Paris. Le groupe est accusé d’avoir établi un système de fichage racial pour satisfaire les clients qui refusaient les travailleurs non blancs.
Mercredi, le gouvernement doit dévoiler son plan de lutte contre le harcèlement scolaire. L’attention à apporter aux élèves auteurs peut choquer face à la souffrance des victimes, elle semble pourtant essentielle.
Malgré de nombreuses alertes, plusieurs travaux scientifiques et l’affaire Palmade, des médecins et militants associatifs dénoncent l’inertie de l’exécutif concernant l’usage de drogue en contexte sexuel chez les gays.
Après avoir validé son examen pour entrer en école de police, Karim, 24 ans, a été écarté. Son tort ? Avoir une marque sur le front (une « tabaâ »), signe d’une pratique régulière de la prière. La préfecture de police de Paris y voit un signe possible de « repli identitaire », la justice une atteinte au principe de neutralité.
En apprenant que deux salariés étaient en couple, Leroy Merlin a modifié leur planning pour qu’ils ne puissent plus travailler ensemble et, de fait, plus prendre aucun congé en commun. L’enseigne refuse de réparer le préjudice et de modifier ses pratiques.
Plusieurs témoignages et documents recueillis par Mediapart montrent que des chefs d’établissement ne se contentent pas de refuser les élèves se présentant avec des abayas. Des parents dénoncent des « humiliations » et « une véritable stigmatisation ».
Saisie en urgence par une association de défense des droits des musulmans, l’institution a rejeté le référé contre l’interdiction du port de l’abaya ou du qamis dans les établissements scolaires. Elle estime que cette mesure « ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ».
Saisi par une association de défense des droits des musulmans, le Conseil d’État est appelé à trancher la question de l’interdiction des abayas et des qamis à l’école. Lors d’une audience, mardi, le ministère de l’éducation a récusé toute discrimination, considérant ces vêtements comme religieux « en soi ».