Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le jardinier a été victime d’injures racistes vendredi, avant d’être gravement blessé à la gorge par un septuagénaire armé d’un cutter. Le mis en cause a été remis en liberté sous contrôle judiciaire sans interdiction de revenir sur les lieux ni de porter une arme. Mediapart publie les images de cette agression.
Derrière les chiffres, débattus, qui montrent une explosion des actes antisémites en France depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, il y a les victimes. Quatre d’entre elles témoignent dans Mediapart.
Des militants menacés de mort, une association de lutte contre l’homophobie qui jette l’éponge, des auditions hors-sol de responsables du foot, des accusations contre la ministre des sports… De nombreux acteurs pointent l’inertie des autorités pour sanctionner les auteurs.
Depuis le massacre terroriste du Hamas, les actes antisémites explosent et certains Français juifs tentent d’invisibiliser leur judéité. Tous dénoncent un isolement qui ne fait que renforcer l’angoisse.
Des étudiants de l’université de droit de Melun se mobilisent et dénoncent « des propos racistes » d’un chargé de TD dans un courriel à ses étudiants le 8 octobre. Ils accusent la direction d’avoir d’abord défendu l’enseignant avant de saisir le conseil de discipline.
Pour clore quatre semaines d’audience, les avocats des sept militants jugés pour « association de malfaiteurs terroriste » ont plaidé la relaxe. De façon étayée, ils ont dénoncé le travail de la DGSI et fustigé les interprétations du parquet.
Le ministère public a requis mercredi six ans de prison pour Florian D., présenté comme le leader, et de la prison avec sursis pour les six autres prévenus, jugés pour « association de malfaiteurs terroriste ».
Pour ce treizième jour d’audience, le tribunal a recherché le « projet terroriste » des sept militants jugés jusqu’à vendredi. Mais les seuls éléments d’accusation sont de vagues propos alcoolisés sur la police et des mèmes potaches.
Après onze jours d’audience, les sept militants de « l’ultragauche » jugés jusqu’au 27 octobre pour « association de malfaiteurs terroriste » ont dû s’expliquer sur certaines armes retrouvées ou parties d’Airsoft jouées. Des « activités ludiques » pour eux. Des « entraînements paramilitaires » pour le parquet.
Parmi les sept militants de l’ultragauche jugés jusqu’au 27 octobre pour « association de malfaiteurs terroriste », certains ont fabriqué des explosifs. Le parquet y voit la preuve d’un projet terroriste quand eux jurent que tout était « ludique ».
Le ministère de l’intérieur a un an pour faire respecter l’obligation pour les forces de l’ordre de porter leur numéro d’immatriculation. Dans une seconde décision, la juridiction a refusé d’ordonner à l’État de mettre un terme aux contrôles au faciès.
Les premiers éléments de l’enquête auxquels ont eu accès Mediapart et Radio France révèlent que ce jeune Guinéen de 19 ans aurait été tué dans le dos par un policier. Et affaiblissent sérieusement la théorie de la légitime défense.