Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans une indifférence quasi générale, ce jeune Guinéen de 19 ans a été tué par un policier le 14 juin dernier alors qu’il partait travailler. Ses proches, qui ont déposé plainte, remettent en cause la version policière et demandent « justice pour lui et pour Nahel ».
Tabassé en novembre 2020 par trois policiers alors qu’il rentrait dans son studio de musique parisien, le producteur Michel Zecler réagit, auprès de Mediapart, à la mort de Nahel sous le tir d’un policier.
Luc Di Gallo a été agressé le 2 juin par quatre individus dans un parc de la ville et traité de « sale pédé » après avoir été ciblé par le biais de l’application de rencontre gay Grindr. L’élu a déposé plainte mais le parquet ne retient pas le caractère homophobe à ce stade.
Le fichier destiné à lister les enfants de retour de Syrie doit entrer en vigueur ces jours-ci. Soulevant de nombreux problèmes quant à son principe, le Parquet national antiterroriste a refusé d’y participer.
Plusieurs personnalités ont été attaquées sur les réseaux sociaux par le compte créé par Mohamed Sifaoui avec de l’argent public. Elles réagissent auprès de Mediapart.
Une femme de 65 ans avait été malmenée par un opérateur du Samu et avait attendu plus d’une heure les secours avant de décéder. L’hôpital de Meaux venait de la laisser sortir malgré de mauvais résultats d’analyses cardiaques. Pourtant, l’ARS d’Île-de-France juge sa prise en charge « conforme ».
Jugé trop proche du parti, le journaliste de BFMTV chargé du RN a été écarté de son poste en janvier dernier. La direction de la chaîne avait été alertée à plusieurs reprises, notamment après la diffusion de clichés le montrant tout sourire avec des salariés du parti d’extrême droite.
Le ministère public a requis un an de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et une peine de cinq ans d’inéligibilité contre l’ex-députée et figure de la Macronie accusée de harcèlement moral par sept de ses anciens collaborateurs.
Une enquête pour « tentative d’assassinat » a été ouverte après l’attaque, lundi, du centre LGBTI de Touraine. Une de plus. Mediapart a enquêté sur la série de violences, dégradations ou intrusions opérées à l’encontre de ces centres à travers toute la France — au moins huit ont été ciblés depuis un an.
À Montpellier et Toulouse, les services de renseignement ont demandé à des chefs d’établissement de communiquer le nombre d’absents lors de cette fête religieuse musulmane. Dimanche soir, face à l’indignation de nombre d’associations, le ministère de l’intérieur a fini par réagir en niant tout « fichage ».
Partout en France, les centres associatifs LGBTQI+ sont visés par des actes de vandalisme, souvent à répétition. À Saint-Denis de La Réunion, les locaux ont même été incendiés. Les militants peinent parfois à faire reconnaître le caractère LGBTphobe de ces attaques.
L’ex-députée et membre du bureau exécutif de LREM était jugée pendant deux jours devant le tribunal judiciaire de Paris après la plainte de cinq ex-collaborateurs pour harcèlement moral. Si elle dément l’intégralité des accusations révélées à l’époque par Mediapart, les débats ont donné lieu à quelques aveux.