Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le 29 juin dernier, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, la vie de Mehdi a basculé. Alors qu’il s’apprête à porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale, son père témoigne : « Est-ce normal de perdre un œil pour des jeunes qui ont manifesté leur colère contre l’injustice et les violences policières ? »
Interventionnisme, pressions sur des associations, chantage… Mediapart raconte comment la Dilcrah, délégation rattachée à Matignon, tente d’imposer une vision « universaliste » de l’antiracisme, dans le sillage du Printemps républicain.
Le Sénat a refusé de sanctionner la sénatrice, malgré un rapport accablant sur du harcèlement moral. Des collaborateurs et des parlementaires dénoncent une « décision catastrophique ». « Aujourd’hui, la lutte contre le harcèlement est à terre », affirme le socialiste Bernard Jomier.
Déjà exclue du groupe EELV après des révélations de Mediapart, la sénatrice est aujourd’hui visée par des mains courantes d’une nouvelle collaboratrice, qui a aussi saisi la cellule anti-harcèlement du Sénat. Mercredi, le Bureau de l’institution a estimé que les faits n’étaient pas établis. Un cabinet indépendant a pourtant rendu des conclusions accablantes, consultées par Mediapart.
Le plan de lutte contre les LGBTphobies présenté lundi par la ministre de l’égalité suscite la colère de nombreuses associations. Elles dénoncent des mesures non financées et déjà annoncées par le passé. Elles pointent l’oubli des personnes trans ou des réfugiés.
Accusée par d’anciens collaborateurs, l’ancienne députée et figure de la Macronie a été condamnée, mercredi, pour harcèlement moral à l’égard de quatre plaignants. Le tribunal a souligné son « devoir d'exemplarité ».
En plus de nier les violences policières et le racisme systémique, le préfet de police de Paris assure désormais « qu’il n’ y a pas de racisme dans la police ». Les faits démentent clairement cette affirmation.
Spécialiste des comportements politiques, le chercheur Vincent Tiberj s’efforce de quantifier les préjugés racistes. Il pointe l’incapacité des pouvoirs publics d’affronter certaines problématiques, comme le racisme dans la police.
Dans son rapport annuel, la Commission nationale consultative des droits de l’homme alerte sur les discours politiques ou médiatiques prompts à faire de l’étranger ou des immigrés « la cause de tous les maux », et déplore des préjugés toujours trop partagés.
Dans sa matinale, France 2 affirme à tort que l’analyse du son de la vidéo montrant un policier tirer sur Nahel réalisée par l’IGPN dément le témoignage des passagers. En réalité, l’analyse est toujours en cours selon une source au ministère de l’intérieur.
Dans une indifférence quasi générale, ce jeune Guinéen de 19 ans a été tué par un policier le 14 juin dernier alors qu’il partait travailler. Ses proches, qui ont déposé plainte, remettent en cause la version policière et demandent « justice pour lui et pour Nahel ».
Tabassé en novembre 2020 par trois policiers alors qu’il rentrait dans son studio de musique parisien, le producteur Michel Zecler réagit, auprès de Mediapart, à la mort de Nahel sous le tir d’un policier.