Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
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Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ce vendredi 5 mai, Mediapart publie un livre collectif, « La haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme », le premier d’une collection que nous lançons avec Le Seuil. Entre récits de victimes et entretiens avec des spécialistes, il donne à voir l’ampleur des dégâts humains et de la tâche politique qui nous attend.
Poursuivie en justice pour maltraitance, Adriana, 34 ans, s’est vu retirer son enfant d’un an et a reçu une OQTF lui ordonnant de quitter le pays sans lui. Tout reposait pourtant sur un seul élément : le témoignage raciste d’un passant.
Cet étudiant tchadien, victime d’insultes racistes et de coups de la Brav-M en mars, avait été de nouveau interpellé le 14 avril. Il a été dénigré tout un week-end avant d’être relâché sans poursuite. Il accuse la syndicaliste de diffamation et d’avoir fait fuiter la procédure dans la presse.
Notre documentaire « Guet-apens. Des crimes invisibles » révèle qu’au moins trois cents hommes ont été piégés et violemment agressés ces cinq dernières années. Ces victimes, nous avons dû les recenser une à une, faute de statistiques officielles. Et nous savons qu’elles sont en réalité bien plus nombreuses.
Pendant tout le week-end, cet étudiant tchadien, victime d’insultes racistes et de coups de cette unité policière, a été accusé d’avoir commis des dégradations en marge d’une manifestation. Il a été relâché sans poursuite ce dimanche et le compte-rendu de sa garde à vue balaie la version des syndicats de police.
Sur le réseau Telegram, des militants d’extrême droite disaient vouloir attaquer un concert de musiciens turcs organisé dans une église à Lille jeudi soir. Les organisatrices de l’événement confient leurs inquiétudes à Mediapart.
Mediapart s’est plongé dans les centaines de conversations à caractère sexuel de l’animateur de CNews avec de nombreux mineurs à qui il promettait notamment de faire rencontrer Cyril Hanouna en échange de photos. Elles révèlent son obsession pour les jeunes adolescents et un véritable système.
Deux ans après, le ministère de l’enseignement supérieur a été contraint d’admettre qu’aucune enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université n’avait été diligentée. Auprès des députés, de Mediapart et même des autorités administratives, Frédérique Vidal affirmait pourtant le contraire.
Deux jeunes interpellés dans le IIIe arrondissement de Paris lundi soir dénoncent auprès de Mediapart les insultes, menaces et coups infligés par des policiers à moto de la BRAV-M. Un enregistrement et un troisième témoignage accablent cet équipage.
Dans un courrier obtenu par Mediapart, le Syndicat de la magistrature s’inquiète des gardes à vue abusives à Paris, mais aussi des violences policières. Les interrogations sont partagées au-delà de la gauche judiciaire : des magistrats constatent que les personnes interpellées n’ont souvent rien à se reprocher.
Une agence de communication « progressiste » est accusée d’avoir discriminé un salarié autiste et atteint de dyspraxie. Si elle dément catégoriquement, des éléments obtenus par Mediapart attestent des pressions exercées sur l’apprenti de 24 ans, qui se voit reprocher d’avoir minimisé, à son embauche, les conséquences de son handicap.
Depuis quelques jours, les images montrant des policiers frapper gratuitement des manifestants, les insulter ou les humilier, s’accumulent au risque de banaliser les violences policières. Petit rappel simple et basique du droit.