Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après avoir subi quatre ans de brimades racistes, deux gendarmes français estimant leur indemnisation insuffisante ont attaqué la France devant la CEDH en mars. La Cour vient de déclarer leur requête irrecevable : ils devront se contenter des sommes dérisoires versées par l’État français.
Derrière les condamnations officielles des propos tenus par la ministre chargée des collectivités territoriales, il y a une réalité : celle d’un président et d’un gouvernement qui s’accommodent trop souvent de l’homophobie.
Une association de juristes dénonçait une « atteinte à l’égalité » après l’adoption de la loi ouvrant la PMA aux couples de femmes et de femmes seules mais excluant les personnes transgenres. Vendredi, le Conseil constitutionnel a balayé ses arguments.
Le conseil régional d’Île-de-France a rejeté un amendement exigeant la suspension des subventions vers le lycée Stanislas après les révélations de Mediapart sur ses dérives. La gauche régionale saisit le ministère de l’éducation nationale pour qu’une enquête sur l’établissement catholique soit ouverte.
Une semaine après avoir dû admettre que les informations concernant le couple de députés Garrido-Corbière étaient fausses, l’hebdomadaire « Le Point » a été condamné en diffamation dans une tout autre affaire, en raison d’une base factuelle « inexistante ». Un fiasco de plus pour la direction de la rédaction, qui a une fâcheuse tendance à publier ses informations sans les vérifier.
Loïk Le Priol et Romain Bouvier, en détention provisoire pour le meurtre en mars de l’ex-rugbyman argentin Federico Martin Aramburú, ont été condamnés mercredi à deux et trois ans de prison ferme pour avoir lynché un ancien responsable du GUD.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d’anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
Si la loi de bioéthique a ouvert la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, elle a exclu les personnes transgenres. D’après nos informations, une association qui pointe une « atteinte à l’égalité » a obtenu que le Conseil constitutionnel examine le sujet mardi 28 juin.
À la suite des révélations de Mediapart sur Yolande Gabriel, 65 ans, décédée chez elle le 21 août 2020 après avoir attendu les secours plus d’une heure, une enquête est ouverte. Un juge d’instruction est désormais saisi. Pendant son appel au 15, ses souffrances avaient été minimisées.
Dans un article publié mercredi, « Le Point » accuse le couple LFI de maltraiter une femme de ménage sans papiers. Des éléments recueillis par Mediapart montrent que l’enquête est truffée d’erreurs et d’incohérences. Son auteur, Aziz Zemouri, persiste, mais l’article a finalement été supprimé jeudi midi.
Le tribunal de Bobigny a estimé jeudi que la non-mixité d'ateliers organisés par le syndicat n'a pas la « discrimination » pour objectif et ne « saurait justifier une dissolution ». Les cinq parlementaires LR qui l'avaient réclamée, dont Julien Aubert, sont condamnés à verser 5 000 euros de frais au syndicat.
Cinq anciens militants du GUD, dont Loïk Le Priol et Romain Bouvier, les deux hommes aussi mis en examen pour le meurtre du rugbyman Federico Aramburú, étaient jugés à Paris mercredi pour avoir passé à tabac le leader du groupuscule d’extrême droite en 2015. Le parquet a requis quatre et cinq ans de prison ferme.