Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un jeune homme de confession juive est décédé après avoir été percuté par un tramway à Bobigny le 16 février dernier. Si une vidéo diffusée ce lundi montre que la victime échappait à une agression, le caractère antisémite n’est, pour l’heure, pas retenu par le procureur, et l’avocat de la famille reste lui aussi prudent.
Mediapart a identifié le compte Facebook public de Marc P., lieutenant-colonel de gendarmerie, ancien commandant d’un escadron secoué par une grave affaire de racisme. Depuis 2016, ce haut gradé publie des centaines de posts notamment contre les musulmans, les immigrés ou le « lobby LGBT ».
Après avoir subi des brimades racistes pendant quatre ans, six gendarmes du même escadron ont alerté leur hiérarchie et le Défenseur des droits. Deux d’entre eux portent aujourd’hui l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme. Ils estiment que la justice française a minimisé leur préjudice, évalué à seulement 5 000 euros.
Isabelle a été victime de plusieurs coups de feu tirés par son ex-compagnon en février 2021. Malgré de nombreuses alertes et une garde à vue, le parquet avait classé ses trois plaintes. Il avait aussi rendu à cet homme les armes qu’il a ensuite utilisées contre elle.
La chambre sociale du tribunal de Bobigny jugeait ce jeudi la plainte déposée par cinq parlementaires LR contre le syndicat Sud Éducation 93. Ces élus exigeaient sa dissolution après l’organisation de stage « en non-mixité raciale » en avril 2019.
L’association à la tête de la plus grande école Loubavitch d’Europe, une communauté juive ultraorthodoxe, fait l’objet de dizaines de signalements à Paris. Une enquête est ouverte depuis août par le parquet pour « abus de confiance », « travail dissimulé » et « escroquerie ». La mairie a décidé la fermeture de l’une de ses trois crèches.
Pendant plusieurs mois, Mediapart a enquêté et recueilli le témoignage de huit femmes qui accusent le candidat d’extrême droite de comportements inappropriés et d’agressions sexuelles pour des faits présumés allant de 1999 à 2019. Certaines s’expriment face caméra pour la première fois.
Pendant plusieurs mois, Mediapart a enquêté et recueilli le témoignage de huit femmes qui accusent le candidat d’extrême droite à la présidentielle. Certaines s’expriment face caméra pour la première fois. Propos à connotation sexuelle, agressions sexuelles : les faits évoqués s’étalent de 1999 à 2019. Article en accès libre.
Malgré quelques avancées importantes, Emmanuel Macron, qui disait ne pas vouloir brusquer les militants de La Manif pour tous, aura montré que la question des droits LGBTI+ était loin d'être une priorité.
Un individu de 26 ans qui avait tenu de violents propos racistes contre l’actrice Annabelle Lengronne a été condamné lundi à une amende avec sursis. Le parquet a préféré y voir un « dérapage » plutôt que l’expression d’un « racisme ordinaire ».
Deux ans après l'attaque contre la mosquée de Bayonne, qui a fait deux blessés, le sentiment d’injustice est fort pour les familles des victimes. Si la thèse terroriste a rapidement été écartée, le dossier consulté par Mediapart montre un tireur à l’idéologie raciste bien ancrée.
À deux reprises lors de ce quinquennat, des députés, des ministres et des militants du Printemps républicain ont violemment pris à partie la vice-présidente de l’Unef. La cause ? Son voile qu’elle portait pourtant en toute légalité. L’étudiante revient sur ces épisodes « difficiles à vivre ».