Lycée fermé pour « séparatisme » : deux ans d’accusations kafkaïennes, un dossier toujours vide
Cet établissement parisien hors contrat présenté comme « coranique », « clandestin » et « séparatiste » a été fermé par les autorités en décembre 2020 et sa directrice était jugée en appel à Paris ce vendredi. Mais deux ans après, rien dans le dossier consulté par Mediapart ne vient étayer ces accusations.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’étaitC’était le 9 décembre 2020. Une école coranique « clandestine » en plein Paris fermée par les autorités. Un communiqué, chose inédite, signé conjointement par le parquet de Paris et la préfecture pour se féliciter de lutter contre le séparatisme. Le maire du XIXe arrondissement de Paris, là où était situé l’établissement, choqué d’apprendre l’existence de cette structure dans la presse. Et les dirigeants de cette école, supposée être surveillée depuis un an, contraints de renvoyer leurs élèves chez eux et de licencier tout son personnel.